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Il est tunisien et il est scribe mercenaire du Qatar !
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27 mai 2013 18:21
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28 mai 2013 07:39
Pascal Boniface à la rescousse de la dictature qatarie

Par Jacques-Marie Bourget



En affirmant que nous avons écrit « Le Protocole des sages de Doha », il nous accuse d’un racisme dont il a lui-même été victime après avoir publié « Est-il permis de critiquer Israël ? » Boniface, au Prozac.

Sauvés ! Voici enfin que l’immense Qatar a trouvé l’un de ses chevau-légers pour monter au front et nous découper en morceaux, moi-même et mon camarade Nicolas Beau. Toute cette sublime hargne, cette attaque désintéressée et à poitrine nue (dont j’espère que Doha lui saura enfin gré) pour assassiner notre livre « Le Vilain Petit Qatar. Un ami qui nous veut du mal » édité par l’excellent Fayard. Notre ouvrage, puisque Boniface écrit comme il pense (par clichés), est donc selon lui « truffé d’erreurs », ça vous indique l’altitude de la plume. Boniface ne devrait pas faire du foot mais de l’ULM. Le bouquin est « indigne d’un élève de première année en journalisme ». Mais c’est bien sûr. Dis-nous, Pascal, où notre livre te fait mal et pourquoi tu tousses.

C’est vrai que pendant des années, avec son rond de serviette, celui « d’expert » à « C dans l’air » aux côtés des Sfeir, Basbous et Raufer, lui donne quelque autorité. Que pendant ces années donc, notre Pascal, libero du Qatar, tel un Domenech qui, quand il jouait donnait plus de coups dans les tibias que dans le ballon, a défendu – lui dans son si beau style écrirait « bec et ongles »- ses amis du Qatar. Défense d’honneur puisque notre géopolitologue n’a aucun lien économique avec eux. C’est beau l’amour fou, choisir le baiser de l’émir plutôt que celui de la mort. Je veux dire de la charogne de la corruption.

En fait d’erreur, le libero qui joue de béton (en qatari ce mot se prononce Bouygues), nous précise que le FC Barcelone n’est pas la propriété de la dictature émiratie, mais des « socios ». Dont acte, voilà un rectificatif capital, comme la peine du même nom qui existe à Doha.

Pour le reste, rien. Rien pour avancer que ce pays n’est pas un état totalitaire qui ignore le droit, les partis politiques, les associations et syndicats. Qui pratique les châtiments corporels et l’esclavage et confond l’argent « public » avec les caisses de l’émir. Un débat sur ce thème aurait été plus riche que de savoir qui possède le FC Barcelone… Eh ben non. Bernique, pas un mot de Boniface pour les damnés de la terre, ces esclaves dont les cœurs explosent au soleil ou qui se tuent en tombant des tours et des stades construits pour son cher Mondial. Pas une larme sur le poète Al-Ajami emprisonné à vie, puis pour quinze ans, pour avoir souhaité que le printemps ne soit plus une saison qui épargne Doha. Poète condamné par des magistrats de nationalité soudanaise puisqu’il se trouve trop peu de Qataris qui pratiquent le métier de « justice ». Un élève en journalisme de première année aurait pu répondre à ces questions : le Qatar, au rang des démocraties du monde, est classé 136e sur 157, derrière la Belarus ! Pour le fromage, nous aurions pu évoquer l’Afrique de l’Ouest et le Mali, l’achat de terres dans des pays pauvres qui transforme des survivants en paysans sans terre.

Pour le dessert, on aurait pu évoquer la mise en place des si doux Frères Musulmans en Tunisie, en Égypte et bientôt (inch Allah) en Syrie. Evoquer une destruction de la Libye qui va bientôt égaler celle de l’Irak, discuter des liens indéfectibles entre Israël et le Qatar, nous parler de la base al-Udaï qui permet à l’Amérique de bombarder tous les méchants musulmans du coin… voilà des bons sujets pour un géo-politologue. Lui préfère parler foot… C’est ce qu’il connaît le mieux.

À la fin de sa petite colère notre ami Boniface nous livre un diagnostic qui mérite le pardon : il souffre du syndrome de l’enfant battu. Vous savez celui qui, devenu grand après des années de souffrance, se transforme à son tour en bourreau. En affirmant que nous avons écrit « Le Protocole des sages de Doha » il nous accuse d’un racisme dont il a lui-même été victime après avoir publié « Peut-on critiquer Israël ». Boniface, au Prozac.

Et bon voyage pour un séjour du 20 au 22 mai à Doha où tu vas représenter la France aux côtés d’un type de chez LVMH. On doit y discuter de démocratie. Espérons que notre libero cramponné sera toujours disponible pour un prochain débat de ce type. Il pourrait se tenir en Corée du Nord.

Source :

[www.legrandsoir.info]
c
28 mai 2013 10:24
il n'a pas honte.
ceci dit, il faut effectivement faire gaffe avec ce qu'on dit et comment on présente les choses.
l'extreme droite essaie de populariser une théorie selon laquelle il y a aurait une entreprise d'islamisation de l’Europe avec les sociaux démocrates comme traitres et les émirats comme commanditaires .
ils appellent ça le projet eurabia. un protocole des sages de doa avec des officines clandestines, des elites corrrompues et manipulées etc.....
faisons gaffe à pas accréditer ces délires.
h
28 mai 2013 11:00
Citation
coldman a écrit:
il n'a pas honte.
ceci dit, il faut effectivement faire gaffe avec ce qu'on dit et comment on présente les choses.
l'extreme droite essaie de populariser une théorie selon laquelle il y a aurait une entreprise d'islamisation de l’Europe avec les sociaux démocrates comme traitres et les émirats comme commanditaires .
ils appellent ça le projet eurabia. un protocole des sages de doa avec des officines clandestines, des elites corrrompues et manipulées etc.....
faisons gaffe à pas accréditer ces délires.

C’est vrai que l’on marche sur des œufs ; mais, il faut dénoncer le plan wahhabite et celui des frères musulmans, qui sont, en réalité, des frères ennemis en concurrence, et chacun d’eux croit que son heure de gloire est arrivé : voir, par exemple, ce qui se passe en Syrie !
h
29 mai 2013 09:46
Pour comprendre le Qatar en quelques chiffres

[blogs.mediapart.fr]

Salah HORCHANI
h
29 mai 2013 19:21
La prime du déserteur syrien : 50 000 dollars !

« Selon le quotidien britannique Financial Times du 17 mai dernier, le Qatar aurait, au cours de ces deux dernières années, apporté un soutien financier de trois milliards de dollars à « la révolte syrienne ». Le Qatar offre à chaque déserteur du régime Assad une prime de 50 000 dollars. Le Financial Times aurait également recueilli des dizaines de témoignages sur le rôle du Qatar auprès de chefs rebelles en Syrie et à l’étranger, mais aussi de fonctionnaires gouvernementaux dans la région et en Occident ».

Source :

[www.ptb.be]
 
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