À 100 ans, toujours au travail et toujours au volant
Abdrahman Belkadi vient d'entrer d'un pas alerte dans sa centième année. « Je ne me sens pas vieux. J'ai toujours 30 ans » confie-t-il avec un sourire tranquille.
Ce petit homme qui conduit encore sa voiture ignore ce qu'est la retraite. Il gère encore une laverie automatique dans le quartier de Purpan, une affaire qu'il a créée, il y a 19 ans alors qu'il devenait octogénaire. Il n'est pas près de raccrocher puisqu'il envisageait récemment d'ouvrir un deuxième site.
Le secret de sa longévité : une hygiène de corps et d'esprit sans faille. Chaque année, au mois de mars, il fait un check-up invariablement normal. «Je n'ai jamais été vraiment malade » assure Abdrahman.
Un sacré sportif Bon pied bon œil, le quasi centenaire a toujours fait preuve d'une grande vitalité. Jeune, il a enchaîné les compétitions sportives : « J'ai fait du vélo, de la boxe et puis de l'athlétisme. J'étais plutôt sprinter. En 1940, j'ai été sacré champion militaire avec un temps de 11 secondes aux 100 mètres. »
Entré en 1934 dans la gendarmerie, Abdrahman Belkadi a cultivé sa forme physique tout au long de ses affectations au Maroc, au Liban. S'il a terminé sa carrière à 52 ans à Montauban, il a continué à travailler pour assurer à ses six enfants d'alors l'accès à des études supérieures. Pendant une douzaine d'années, il a notamment occupé le poste d'inspecteur dans la distribution de la presse nationale. Et aujourd'hui, dans sa laverie, il n'hésite pas à se retrousser les manches quand une machine est en panne.
L'existence, il l'a toujours croquée à pleines dents. Après un premier mariage, à 34 ans, Abdrahman a connu une deuxième période amoureuse, à 75 ans.Il a vécu une décennie avec une femme qui avait 25 ans et avec laquelle il a eu deux enfants. Ce Toulousain-là est décidément un senior hors normes. Son secret de jouvence La journée d'Abdrahman est réglée comme une horloge : « Au lever, je m'astreins à une heure et quart de culture physique. Puis je prends mon petit-déjeuner : un bol de lait avec deux cuillerées de miel, jamais de sucre. Et je grignote huit petites tartines de pain grillé. Vers midi, j'avale le jus de quatre oranges pressées. Ce n'est que vers 17-18 heures que je prends un repas avec des légumes, lentilles, carottes, pommes de terre, un peu de fromage, des fruits. Je ne mange de la viande qu'une fois par mois. J'adore le sanglier. Pareil pour le poisson, je n'en prends qu'une fois par mois. Mais je ne mange pas de gras, pas de charcuterie ».
J'adore le sanglier. Pareil pour le poisson, je n'en prends qu'une fois par mois. Mais je ne mange pas de gras, pas de charcuterie pépére wach min pépére hada al halouf
Citation bent liblad a écrit: J'adore le sanglier. Pareil pour le poisson, je n'en prends qu'une fois par mois. Mais je ne mange pas de gras, pas de charcuterie pépére wach min pépére hada al halouf
"Les gens extraordinaires ne sont en réalité que des gens ordinaires dotés d'une détermination extraordinaire."
nota : le sanglier ce n'est pas du tout la même chose en diététique, surtout pour le gras, c'est d'ailleurs valable généralement pour les animaux sauvage ou élevés en libertés
y a quand même un truc .... j'aimerai bien connaitre l'avis de la dame qu'il a épousé à 75 ans * *tu vois l'euro, ce n'est peut etre pas le métier mais la maniére de vivre qui importe, le stress est a éviter, et tu vois ce gars me parait avoir une philosophie hédoniste un peut comme jeanne Calmant, et remarque avec quelle malice il a glissé cette histoire de sanglier, preuve qu'il ne se casse pas la t^te avec des complications d'hygiéne de vie superflues ou contraignante
en tout cas ce personnage m'est plus sympatique par son coté hédoniste que par sa longévité car il vaut mieux vivre bien que de vivre vieux (il a fait les 2 )