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Sidi Ifni: Le détail du plan d’urgence
C
15 janvier 2009 01:15
Le statut de province en gestation

· Pêche, tourisme, social, équipements… une batterie de mesures

Dernière ligne droite du programme d’urgence dédié au développement de la ville de Sidi Ifni. Ce dernier sera bientôt dévoilé et son coup d’envoi sera donné par le Souverain. Huit ministères et deux offices mettent les bouchées doubles pour rendre leur copie dans les prochains jours. Concrètement, ces départements sont invités à délimiter leur champ d’intervention tout en formulant des mesures correctives, rajouts et autres ajustements possibles susceptibles d’optimiser la réalisation du programme pour la période 2009-2012.
Un comité de suivi des différents projets sera bientôt mis en place dans le chef-lieu des Aït Baâmrane. Il sera composé de membres représentant l’ensemble des départements ministériels concernés ainsi que les personnes physiques ou morales (public et privé) censées participer à l’exécution dudit programme de développement.
Equipement, tourisme, santé, agriculture, pêche, développement social, solidarité, environnement, assainissement, adduction d’eau potable, électrification… les projets sont légion. Objectif: la mise à niveau urbaine, la qualification et la promotion de l’économie de la région. Bref, une batterie de mesures qui est en cours de finalisation. La phase actuelle correspond à l’élaboration des études avant de passer, dans quelques mois, à la concrétisation des actions.
Ainsi, le ministère du Transport et de l’Equipement s’engage à réaliser et aménager une route côtière reliant Sidi Ifni et Tan-Tan. Le montant de l’investissement est de 144 millions de DH. Le département de Ghellab devra également réaliser la mise à niveau de l’infrastructure portuaire. Epine dorsale de l’économie de la région et principale source de revenus de la ville, le port de Sidi Ifni emploie plus de 4.000 personnes et fait vivre autant de familles. Dans le même sillage, l’enceinte portuaire devra intégrer un projet de valorisation, en partenariat avec le département du Tourisme, pour en faire un site de plaisance.
Par ailleurs, le ministère de l’Equipement s’engage à réaliser près d’une centaine de kilomètres de routes rurales dans le cadre du Programme national routier (PNRR II).
Pour optimiser les métiers de la pêche et développer la valeur ajoutée des produits de la mer, un centre de formation dédié à cette activité sera réalisé. Montant global de l’investissement: 5 millions de DH. Le projet sera financé par le département d’Akhannouch. En partenariat avec le privé, ce dernier s’engage également à mettre en œuvre les modalités nécessaires à la construction de deux unités de transformation des produits de la mer. L’un des objectifs du ministère de l’Agriculture et de la Pêche étant de faciliter aux opérateurs privés l’accès direct à la ressource.
Sur le plan agricole, la tutelle compte valoriser la production des figues de Barbarie dans la région. Un projet, d’un montant global de 10 millions de DH, est en cours d’étude. Les vertus médicinales prouvées des figues (régulateur de glycémie, anti-obésité et anti-cholestérol…) en font aujourd’hui un produit très prisé aux Etats-Unis et en Europe. A noter que les figues de Barbarie sont aussi utilisées dans l’industrie cosmétique: gels, crèmes de lifting, crèmes de soins, crèmes antirides, champoings et même certains parfums. Pour développer cette filière, le département de l’Agriculture compte désenclaver les zones de production des figues de Barbarie par l’aménagement de 100 km de pistes rurales.
Le tourisme occupe une place de choix dans le programme de développement de la région. Un plan d’aménagement du secteur touristique est en cours de préparation par l’Habitat et le Tourisme. Le ministère, piloté par Mohamed Boussaïd, a déjà préparé les modalités nécessaires pour la réalisation d’une station touristique à part entière dans la région. La station devra longer le littoral sur un site de 300 hectares. La première tranche s’étendra sur une superficie de 70 ha. Parallèlement, une étude sera commanditée pour développer les produits de niches touristiques des Aït Baâmrane. Le développement du tourisme rural sera à son tour développé dans l’arrière-pays. Une étude est en cours pour en identifier les sites les plus attractifs et à fort potentiel.
Bien entendu, les projets à caractère social ne sont pas en reste. C’est d’ailleurs l’une des principales causes des débordements et manifestations violentes qu’a connues la ville en juin dernier (cf. www.leconomiste.com).
A cet effet, une série de mesures ont été étudiées par les ministères concernés, à commencer par la Jeunesse et Sports. Le ministère de Nawal Moutawakkil s’engage à construire une maison de jeunes à Hay Lalla Meryem. Un projet qui nécessitera 750.000 DH. L’aménagement de deux terrains de sport dans ce même quartier, pour un montant de 800.000 DH, est annoncé.
C
15 janvier 2009 01:16
Une colonie de vacances figure aussi au programme. L’investissement nécessitera 700.000 DH. La culture n’est pas en reste puisqu’un théâtre de quartier sera construit pour un montant de 500.000 DH. En outre, et afin de préparer une pépinière de sportifs, une salle omnisports sera construite pour un montant de 7 millions de DH. Plus de la moitié de cette enveloppe sera financée par le ministère de l’Intérieur.
Mais l’on ne peut développer le sport, sans disposer d’infrastructures médicales les plus élémentaires. A rappeler que l’hôpital de Sidi Ifni ne compte que 44 lits, 17 infirmiers, 4 médecins généralistes et une pédiatre allemande qui plus est bénévole! L’établissement fonctionne avec à peine 4 services (pédiatrie, maternité, médecine générale et chirurgie). C’est surtout en ophtalmologie que la demande se fait le plus sentir. Cataracte et trachome se hissent en tête des pathologies les plus répandues dans la région. «Il y a un manque patent de personnel», a affirmé il y a quelques mois à peine le médecin chef de l’hôpital à L’Economiste. L’hôpital n’a ni administrateur, ni économe, ni chef de personnel.
Pour pallier cette situation, le ministère de la Santé a décidé de créer un poste de gynécologie et un autre dédié à la pédiatrie au sein du même hôpital. L’on procédera également à la rénovation et l’extension du centre de santé. Montant global de l’investissement: 3 millions de DH. La Santé publique financera également l’acquisition d’une ambulance médicalisée pour un montant de 400.000 DH.
L’ensemble des mesures déployées n’aura d’impact que si la composante sociale est prise en compte de manière efficiente loin de tout calcul politicien ou de considérations partisanes. A cet effet, le département de Nouzha Skalli s’attelle depuis des mois à concocter un package d’actions visant à reconsidérer l’animation sociale. Le ministère du Développement social s’engage ainsi à garantir la gestion d’espaces multifonctionnels. Il est aussi question de créer une unité de protection de l’enfance. L’appui financier, l’encadrement et la mise à niveau du milieu associatif sont également au programme afin de battre en brèche les manipulations et autres influences d’associations locales.

20.000 habitants selon le HCP


A plus de 70 km au sud de Tiznit, la ville compte un peu plus de 20.000 habitants, selon le dernier recensement du Haut commissariat au plan (HCP). Une enquête réalisée en 2007 pour le compte de l’Office national de l’eau potable (ONEP) livre quelques indices. Elle a ciblé 215 foyers, soit environ 5% de la population. Six personnes: c’est la taille moyenne des ménages. Quant au chef de famille, son âge moyen dépasse les 50 ans, dont 65% sont analphabètes et 37% au chômage.

Electricité et eau potable


L’adduction d’eau potable figure parmi les priorités de l’Onep à Sidi Ifni. L’Office compte s’y prendre notamment par le dessalement de l’eau de mer. Les premières estimations du dessalement parlent d’un coût de 80 millions de DH. Les branchements individuels dans les douars du cercle de Sidi Ifni représentent 5 millions de DH, dont 1,5 million financé par le ministère de l’Intérieur. En outre, l’Onep prévoit la mise en place de bornes-fontaines dans le centre de Tioughza en plus d’une quarantaine de douars avoisinants. Le montant de cette opération est de 30 millions de DH. Quant à l’ONE, il s’engage à renforcer et mettre à niveau les réseaux (22 KV) qui alimentent l’ensemble du cercle de la ville. L’Office devra par ailleurs électrifier 22 villages relevant des communes rurales d’Imin Fast, Mesti, Tioughza, Sbouya, Tnine Amellou… Une opération qui s’inscrit dans la deuxième phase du programme Perg pour un coût de 10,2 millions de DH.
leconomiste
n
15 janvier 2009 21:15
moody smileyj'espere que ce n'est pas du pipo
S
15 janvier 2009 22:19
Citation
Cafard du Bled a écrit:
Une colonie de vacances figure aussi au programme. L’investissement nécessitera 700.000 DH. La culture n’est pas en reste puisqu’un théâtre de quartier sera construit pour un montant de 500.000 DH. En outre, et afin de préparer une pépinière de sportifs, une salle omnisports sera construite pour un montant de 7 millions de DH. Plus de la moitié de cette enveloppe sera financée par le ministère de l’Intérieur.
Mais l’on ne peut développer le sport, sans disposer d’infrastructures médicales les plus élémentaires. A rappeler que l’hôpital de Sidi Ifni ne compte que 44 lits, 17 infirmiers, 4 médecins généralistes et une pédiatre allemande qui plus est bénévole! L’établissement fonctionne avec à peine 4 services (pédiatrie, maternité, médecine générale et chirurgie). C’est surtout en ophtalmologie que la demande se fait le plus sentir. Cataracte et trachome se hissent en tête des pathologies les plus répandues dans la région. «Il y a un manque patent de personnel», a affirmé il y a quelques mois à peine le médecin chef de l’hôpital à L’Economiste. L’hôpital n’a ni administrateur, ni économe, ni chef de personnel.
Pour pallier cette situation, le ministère de la Santé a décidé de créer un poste de gynécologie et un autre dédié à la pédiatrie au sein du même hôpital. L’on procédera également à la rénovation et l’extension du centre de santé. Montant global de l’investissement: 3 millions de DH. La Santé publique financera également l’acquisition d’une ambulance médicalisée pour un montant de 400.000 DH.
L’ensemble des mesures déployées n’aura d’impact que si la composante sociale est prise en compte de manière efficiente loin de tout calcul politicien ou de considérations partisanes. A cet effet, le département de Nouzha Skalli s’attelle depuis des mois à concocter un package d’actions visant à reconsidérer l’animation sociale. Le ministère du Développement social s’engage ainsi à garantir la gestion d’espaces multifonctionnels. Il est aussi question de créer une unité de protection de l’enfance. L’appui financier, l’encadrement et la mise à niveau du milieu associatif sont également au programme afin de battre en brèche les manipulations et autres influences d’associations locales.

20.000 habitants selon le HCP


A plus de 70 km au sud de Tiznit, la ville compte un peu plus de 20.000 habitants, selon le dernier recensement du Haut commissariat au plan (HCP). Une enquête réalisée en 2007 pour le compte de l’Office national de l’eau potable (ONEP) livre quelques indices. Elle a ciblé 215 foyers, soit environ 5% de la population. Six personnes: c’est la taille moyenne des ménages. Quant au chef de famille, son âge moyen dépasse les 50 ans, dont 65% sont analphabètes et 37% au chômage.

Electricité et eau potable


L’adduction d’eau potable figure parmi les priorités de l’Onep à Sidi Ifni. L’Office compte s’y prendre notamment par le dessalement de l’eau de mer. Les premières estimations du dessalement parlent d’un coût de 80 millions de DH. Les branchements individuels dans les douars du cercle de Sidi Ifni représentent 5 millions de DH, dont 1,5 million financé par le ministère de l’Intérieur. En outre, l’Onep prévoit la mise en place de bornes-fontaines dans le centre de Tioughza en plus d’une quarantaine de douars avoisinants. Le montant de cette opération est de 30 millions de DH. Quant à l’ONE, il s’engage à renforcer et mettre à niveau les réseaux (22 KV) qui alimentent l’ensemble du cercle de la ville. L’Office devra par ailleurs électrifier 22 villages relevant des communes rurales d’Imin Fast, Mesti, Tioughza, Sbouya, Tnine Amellou… Une opération qui s’inscrit dans la deuxième phase du programme Perg pour un coût de 10,2 millions de DH.
leconomiste

Sbouyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa grinning smiley

Ci bizzar, tout sa pour Ifni moody smiley

Comment sa pue le mito, mais bon DIMA DIMA AIT BAAAAAAAAMRANE AIT BAAAAAAAAAMRANE !!!!!! grinning smiley

RDV dans 1 an pour voir l'avancée de tout sa...
 
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