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LA QUERELLE DES AVORTEMENTS, OU L’ETAT DES DIEUX ET LA VALSE DES SENTIMENTS
12 février 2015 01:15
LA QUERELLE DES AVORTEMENTS, OU L’ETAT DES DIEUX ET LA VALSE DES SENTIMENTS

Santé : Le Dr Chafik Chraïbi démis de ses fonctions…
[www.quid.ma]
Comme réaction à chaud à cette pathologie endémique de la santé publique que sont les avortements, là où brille notre schizophrénie de marocains, toute emprunte qu’elle est de respectabilité affectée et de tartuferies vraies. Au milieu des contradictions, quelle est mon opinion, au juste ?

HUMEURS DEPRIMEES ET CHOCS THERAPEUTIQUES

Que représente le fait de cureter un gynéco, un seul, et de le luxer de sa matrice ? L’évincer de son service et de ses pénates ? Ce, quand on est capable de mater et de formater tout un Secteur de la Santé !

Aux fins de galvan-iser ledit secteur privé, le ministre PPS a libéralisé aux non-médecins la création de cliniques médicales. C’est un néo-secteur, une avancée et une évolution…

C’est aussi une sanction des dérapages de certaines cliniques, qui affecte la moitié du système de soins. Les médecins privés, qui ont été cultivés, façonnés, formés pour ce faire ont dépassé leur bonne réputation.

Mais, il faut bien ouvrir les vannes de la mondialisation si on veut respecter nos amis étrangers ! Le Maroc n’est pas un marché fermé, obsolète, ni une réserve de chasse, réservés à une seule classe, à un seul pays du nord, une seule puissance !

Pas de privilèges aux médecins ! Si aujourd’hui, ce sont les médecins qui casquent, demain ce sera le tour des avocats, des pharmaciens, des architectes, qui connaîtront de pareilles évolutions et ouvertures au grand capital local et étranger !

BEANCES DU COL ET DES FRONTIERES

Pas de protectionnisme si on veut servir le Peuple ! Ce sont les ministres courageux qui créent les événements et qui font progresser leurs nations, quitte à défier les leurs et leur sclérose. Le ministre, courageux et fort, nettoie les Ecurie d’Augias, en commençant par son propre Secteur et sans être intimidé par ses confrères. Malgré les efforts et les réussites nombreuses et avérées, devant la déliquescence des hospices de la santé, il n’y a de place pour nulle tendresse, compromission ou népotisme. Pas de pitié pour les crâneurs, fussent-ils des collègues ou des leaders !

Montrer nos défections aux étrangers, dans leurs chaînes et satellites est pire que les caricatures de Charlie. C’est une délation qu’il faut griller dans sa cage. Nous sommes mieux que ça ! Le Ramed, l’Amo, les médicaments, 1500 spécialités, moins chères. Demain, si le Ministre de la Rose se rappelle et nous écoute, d’autres médicaments seront détaxées, sans taxes de Douane ni de TVA !

Parallèlement, de grands capitaux viendront ouvrir des espaces, aussi vastes que ces cliniques, pour servir les marocains. Même dans les zones éloignées et désertiques, au lieu d’asservir les usagers à ces fascistes libéraux, communautaristes et excessifs à la fois. A leurs tarifs et passe-droits !

LE PATRONAT LIBERAL, UN PLACEBO

Le principal est que des professionnels soient compétents, libres de s’exécuter et d’exercer leur profession comme leur métier humanitaire, sans contraintes techniques, mais asservis aux capitaux. Ce, afin qu’ils ne soient pas, juges et partis, investisseurs et médecins à la fois ! Juges, avocats et procureurs, comme ils se targuent de l’être ou qu’on les aient vus ainsi le faire.

Un jour viendra où l’on vendra les CHU, dégriffés, aux capitaux privés, au lieu de les laisser se fatiguer à en construire ! Le cas des polycliniques CNSS est éloquent dans cette affaire. Des investisseurs salvateurs viendront faire la reprise des hôpitaux Averroès et Avicenne. Ce sera le lot des ressortissants des pays amis et de puissants investisseurs indigènes. Des banques et des assurances, qui les restaureront au mieux, pour leur donner plus de compétences, plus de modernité et de moyens encore, afin de servir les aspirations naturelles des clients !

CONFLIT ET LEGENDES HELLENES

Un médecin, s’il ouvre les ventres et les matrices, à bon escient, ne doit pas ouvrir les hôpitaux de la Santé à ces médias qui ne nous aiment pas, aussi étrangers et auto-permissifs, soient-ils.

La boîte de Pandore doit rester scellée et le Maroc n’est pas prêt de montrer ses défections ni ses retards, ni de libéraliser les avortements, même s’il libéralise la Santé au tout venant, qu’il soit bien racé ou local ! Nous ne voulons plus assumer ces honteux retards ni crier sur les toits des paraboles, ou vice-versa, qu’on fait de façons routinières des curetages abortifs, des avortements provoqués. Nous avons le droit de cacher nos hontes et nos imperfections. Et, nous professons que nous pratiquons, n’est-ce pas, des curetages, légaux et médicaux, pour sauver les mères, selon des indications religieusement acceptées et tout à fait, légales.

Néanmoins, ce forcing inter professoral est fameux. Il est une première, un combat inégal, entre Titan et gladiateur. Il représente un dommage pour la confraternité, me semble-t-il, et un dommage collatéral pour les futurs médecins ! Ils n’auront plus de tentes pour se protéger ni de sanctuaires pour se refugier. Le serment d’Hippocrate, ni la collégialité, ne vous protègent pas des ministres en colère. On a même vu un ministre, dégommé, pour une simple pluie dans un stade, qui a trop bu !

REANIMER OU ANESTHESIER ?

Le Premier Réanimateur du royaume se permet de réaliser un punch, une estocade, qui rend la ruade aussi dure qu’un KO, hors combat. Ce n’est pas du cynisme, car il est vrai et notoire que le professeur du Rif est bien plus célèbre que l’obstétricien et l’avocate réunis. Elle, la douce fassie, qui malgré sa féminité, a su mater la marche des 3000 blouses blanches, qui étaient venues la haranguer et la harceler, près de son propre ministère !

Nous serons heureux d’apprendre, que le ministre-doyen et professeur notoire, qui est vigoureux et dynamique, respectera l’autorisation de son homologue PJD de la Communication, que détiendrait le gynécologue évincé de façon surprenante et cavalière. Mais, il est du droit du ministre d’être l’Ulysse sur son navire et de ne pas céder à la tchatche des sirènes, fussent-elles les masculins marins de son équipage. A tort ou à raison, il est le maître responsable de son portefeuille et le commandant, nous le croyons, de son bateau !

VERS LA LIBERTE D’EVOLUER… AINSI SOIT-IL !

Même pas unis pour décrier la fonte, la vente, du deuxième Secteur, les syndicats ne sont ni unis ni suffisamment puissants pour défendre l’un des leurs et détendre cette atmosphère alourdie par les ténesmes du Ciel. Un climat délétère assombrit les confrères. Les épreintes du Maître de céans noient l’Obstétricien dans ses eaux territoriales et fœtales. C’est la rupture des membranes et des frontières. Le conflit académique et éthique et près rupture des …
Qui plus est, le ministre Louardi est compétent et tenace. Et, s’il apparait comme trop orgueilleux et fier, c’est inhérent à son prestigieux ADN ! Il est bien aimé et bien armé, dans une majorité qui frime de par sa grandeur numérique et sa taille, sa toute puissance, démocratique et électorale.
Or Chraïbi est un bon gars qui ne veut que du bien pour son pays et les siens. Une évolution sincère, par delà les problèmes sociaux qui structurent nos aléas libidineux et culturels. Ce sont nos femmes, seules, qui récoltent les fruits amers de nos problèmes sexuels. Dès lors, sans cynisme, un peu d’honnêteté nous impose d’enlever nos masques. Nous nous devons de ne pas faillir devant la terreur ni d’imposer la peur. Que cessent ces craintes qui nous infantilisent et ces nuages qui assombrissent nos horizons ! Les textes de loi doivent évoluer pour assainir nos us, afin d’écarter les dangers mortels et les pratiques illégitimes, qui nous oblitèrent et qui obstruent notre appel vers de réelles ouvertures libérales et plus de démocratie sociale. Amen !

DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 10 FEVRIER 2015.
a
12 février 2015 01:56
j'ai vu le reportage et je trouve que l'intention de notre cher docteur est bien louable mais il l'a bien cherché
bien placée pour dire qu'il y a l'éthique et le respect des patientes , mais Mr Chairbi a mérité ce qui lui arrive, ça lui apprendra à pactiser avec l'ennemi et ouvrir ses portes !
12 février 2015 02:09
BONJOUR !
suit à votre bon propos je vous laisse lire ceci :
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[www.medias24.com]

comme ici bas reproduit
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Avortements. Le Pr Chraïbi va recourir au tribunal administratif

Dans Médias 24 et par voie de communiqué, le ministre de la Santé a livré sa version de l’affaire Chraïbi. Le professeur incriminé nous expose son propre argumentaire.

Depuis sa révélation mardi 10 février, l’affaire Chraibi fait couler beaucoup d’encre dans les médias et sur les réseaux sociaux. Joint par notre rédaction, il se dit assailli de coups de fil des médias nationaux et internationaux et nous promet 5 minutes d’entretien largement dépassé tant il tient à livrer sa vérité.

Répondant au ministre de la santé qui nous affirmait n’être que le donneur d’ordre de l’enquête le visant, Chafik Chraibi affirme que c’est bien Houcine Louardi qui a saisi la faculté de médecine et la commission scientifique (CS) dans le but de le démettre de ses fonctions de chef de service.

Il nous annonce qu’il a rencontré samedi 7 février le doyen de la faculté qui préside cette commission. Celui-ci lui a souligné que la commission scientifique n’était pas habilitée à nommer ou à démettre un chef de service d’un hôpital public. Son seul rôle est de juger de la qualité des publications universitaires des médecins enseignants. En bref, elle n’a pas de vocation disciplinaire dans son cas de figure.

Selon la version du Pr Charïbi, le doyen lui a montré les conclusions d’un rapport envoyé par le ministre de la Santé stipulant en toutes lettres que les autorités (Houcine Louardi) voulaient la tête de Chafik Chraibi.

Hormis la question de savoir à qui revient la responsabilité de sa révocation, le professeur tient à revenir point par point sur les accusations de manquements éthiques pour justifier sa mise à l’écart.

Revenant sur le défaut d’autorisation préalable de tournage invoqué par Louardi, le médecin affirme que la chaîne télévisée France2 lui fera parvenir ce mercredi même une copie du papier officiel délivré par le ministère de la communication et les échanges de mail préalables avec les autorités.

Il s’étonne que l’équipe soit accusée par le ministre de tournage clandestin alors que celui-ci a duré 15 jours et s’est déroulé dans des endroits officiels comme Dar El Hadith, le bureau d’un juge du tribunal de Meknès et même dans une prison de la ville impériale.

Evoquant les accusations ministérielles sur des images de patientes filmées à demi-nues à leur insu, Chraibi souligne qu’il suffit de voir le reportage dans son intégralité pour démentir ces allégations.

«Tous les visages des patientes étaient floutés et il n’y a aucune image inconvenante telle que des organes génitaux à l’écran. La seule personne dont le visage apparaît est une femme mariée qui remercie chaleureusement le professeur de l’avoir fait accoucher dans le cadre d’une grossesse volontaire».

Le gynécologue n’exclut pas de la faire témoigner dans le cadre du recours judiciaire qu’il va déposer afin de prouver qu’elle était d’accord pour être filmée.

Accusé d’avoir mis devant le fait accompli son équipe, le président de l’ALCAC affirme avec force qu’aucun de ses membres n’a été obligé à être filmé et qu’aucun ne s’est plaint ultérieurement. «Toutes les grandes décisions sont prises de manière collégiale par le staff médical et j’en veux pour preuve le fait que j’ai une pétition signée par 100 personnes travaillant dans sa clinique qui s’indignent contre le sort qui m’a été réservé». Il affirme d’ailleurs qu’à l’annonce de sa révocation, l’ambiance était au deuil (Gnaza) au niveau de toute la maternité des Orangers.

Concernant la pédiatre qui aurait été enregistrée à son insu lors de sa conversation téléphonique avec lui, Chraibi dément l’avoir piégé car «les images du reportage montrent sans équivoque qu’elle répondait directement aux questions des journalistes dont elle ne pouvait ignorer la qualité».

«France2 a filmé le moment où elle donne son accord pour répondre aux questions de l’équipe et l’émission Envoyé spécial est en mesure de produire ces images». Il explique le fait qu’elle ait démenti par la suite cet accord «à cause de pressions subies pour avoir révélé que l’hôpital manquait de structures d’accueil et même de médicaments».

Interrogé sur les raisons officieuses de son limogeage, il pense que révéler au grand jour les chiffres effarants des avortements clandestins (600 à 800 par jour) a dérangé les esprits chagrins malgré le fait qu’ils se rapprochent de ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Le chef de service déchu assure qu’il n’a fait que dévoiler une réalité affreuse que tout le monde connaît et qu’au lendemain de l’émission, il a reçu des milliers de message d’encouragements qui affirmaient en gros que son combat dévoilé était un signe que le Maroc se démocratise.

Fort du soutien d’un collectif de 9.231 personnes (en 24 heures) sur le réseau social Facebook, le professeur conclut sans donner plus de détails qu’il va déposer un recours judiciaire dans les jours à venir devant le tribunal administratif pour le rétablir dans ses droits.


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A PLUS



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/02/15 02:10 par maidoc25.
a
12 février 2015 02:15
bonsoir Maidoc
en dehors des pavés que tu postes , c'est quoi le problème ? ton point de vue ?

en ce qui me concerne jai donné le mien, ce monsieur a bien mérité ce qui lui arrive, personne ne lui a donné d'accord pour l'émission
12 février 2015 03:23
JE REPRODUIS UNE PARTIE DE MES ESPOIRS ET CONCLUSION
Laisser le patron à sa place, l'écouter défendre son avis de professeur et de témoignage Pousser l'Etat à revoir ses lois. C'est à dire que les "" textes de loi doivent évoluer pour assainir nos us, afin d’écarter les dangers mortels et les pratiques illégitimes,"" qui ne cassent que les femmes !
l
15 mars 2015 20:51
c'est un apelle au zina et apres ils feron des meurtre .cest sa la liberter c sa la democratie
F
15 mars 2015 20:55
on va revenir aux avortements cruelle et dangereux cachés au fin fond des quartiers mal famés oû la mère crève a petit feu d'une infection ?
 
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