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Le Prophète, le mari
c
22 octobre 2006 23:40
Comment a-t-il réalisé cela ? L'initiative est venue de la part de Khadîdja, qui a eu l'occasion de le tester, de voir son succès dans les affaires et de juger son caractère facile et clément en tant que commerçant. Elle était bien placée pour connaître la nature des caractères radin, vicieux et coléreux de plusieurs commerçants et a apprécié la clémence du Prophète (BP sur lui). Cette clémence permet aux commerçants d'avoir une vision à long terme pour le succès.


Khadîdja, à 40 ans, était encore au sommet de sa beauté et recevait, chaque jour, une demande en mariage de la part de nobles Quraychites. Un jour, alors qu'elle était assise en compagnie de son amie Nafissa bint Al-Mounabih, elle commença à lui parler de son admiration envers le Prophète (BP sur lui), la clémence de ce dernier et son succès dans les affaires. Nafissa demanda alors à Khadîdja si elle voulait qu'elle intercède en sa faveur auprès du Prophète pour qu'il la demande en mariage et Khadîdja accepta.



Cette situation soulève quelques questions. Une femme peut-elle choisir son mari ? Oui. D'ailleurs ceci va donner suite au mariage le plus noble de l'humanité. Une femme peut-elle avoir des sentiments ? Oui bien sûr, mais il reste à savoir comment elle les exprime ? . Khadîdja a envoyé une femme mature qui va parler avec sagesse au Prophète (BP sur lui). Elle commença par lui demander s'il était marié. Il répondit : "Non". Elle poursuit en lui demandant pourquoi. Il répondit : "Qui accepterait de se marier avec un pauvre comme moi ?". C'est alors à Nafissa de lui proposer le nom de Khadîdja et au Prophète de demander si elle accepterait sa demande. Elle lui répondit avec sagesse : "Je vais voir avec elle". Elle repartit chez Khadîdja et le fit attendre quelques jours et revint l'informer que Khadîdja avait accepté sa demande.



Comprenez-vous le sens de l'histoire ? L'islam accorde une valeur inestimable à la femme et par conséquent, nos femmes doivent sauvegarder leur dignité. Le mariage du Prophète (BP sur lui) dura 25 ans et pourtant, il y avait une grande différence d'âge, Khadîdja avait 40 ans et le Prophète (BP sur lui) n'en avait que 25. La clé dans ce cas était la maturité.



Khadîdja épousa donc le Prophète, un mariage qui dura vingt-cinq ans. Mais un tel mariage était-il susceptible de réussir ? Est-il possible de nos jours de réussir un mariage d'un couple avec un écart d'âge aussi grand ? Souvenez-vous que Khadîdja était de quinze ans l'aînée du Prophète. Mais leur union était réalisable grâce à la maturité du Prophète. Il était certes plus jeune que Khadîdja, mais il avait mûri grâce aux différentes épreuves et expériences qu'il a vécues.



Il y avait aussi un autre handicap qui aurait pu vouer à l'échec le mariage du Prophète et de Khadîdja : la différence de la richesse. Mais ne vous méprenez pas, il a un sens plus profond à relever, Khadîdja était plus nantie que lui, mais ils étaient du même rang social. Il ne suffit pas de choisir la probité et la rectitude chez un futur époux, mais il est important que l'homme et la femme soient d'un niveau social égal. Le Prophète n'était pas riche, mails il était issu de la plus noble famille de Qoraïche.



Mais qui allait subvenir aux besoins du foyer ? C'était le Prophète qui pourvoyait aux besoins de sa famille. Le fait qu'il vint habiter chez Khadîdja ne l'empêcha pas de prendre en charge les besoins de son foyer. Car ses affaires commençaient à prospérer et il avait déjà des associés dans son commerce.



Certains orientalistes ont avancé que le Prophète s'est lié avec Khadîdja uniquement par cupidité et soif d'argent. Ce qui est complètement faux car Khadîdja était une femme intelligente et elle n'a accepté qu'après avoir bien jugé et testé le Prophète pendant plus de deux années.

Le mariage du prophète et de Khadîdja a donc réussi parce qu'il a réuni ces conditions :



· Même rang social,

· Maturité du Prophète malgré l'écart d'âge,

· Le Prophète pourvoyait aux besoins du foyer,

· Khadîdja s'était bien assurée qu'il n'était pas animé par la cupidité mais qu'il était un homme capable de fonder un foyer.



Ce mariage a donc duré 25 ans durant lesquels ils ont eu six enfants; quatre filles et deux garçons. Les filles étaient : Zeinab, Rouqaya, Oum Koulthoum et Fatima Zahrae. Les garçons étaient : Al-Kacem et Abdullah. Ils vécurent heureux, liés d'un amour qui n'a pas d'égal dans l'histoire, et qui n'a rien à envier aux célèbres histoires de notre temps, parce que le Prophète a gardé intact son amour pour son épouse longtemps après sa mort. Le jour de la conquête de la Mecque, on avait vu le Prophète s'asseoir avec une vielle femme bavardant avec elle avec grande animation. Aicha lui demanda qui pouvait être la femme qui a reçu tant d'honneurs du Prophète, il lui répondit que c'était une amie de Khadîdja. Alors elle lui dit : de quoi avez-vous parlé ? Il lui répondit : de la belle époque de Khadîdja !!



Ce bonheur n'a été troublé que par la mort de leurs deux garçons. Encore une fois, le Prophète est affligé par la mort des siens. Les deux garçons moururent alors qu'ils avaient trois et quatre ans. Une peine qui devait inculquer au Prophète l'aspect éphémère de la vie, une peine qui devait forger dans la douleur et le chagrin celui qui allait porter le message vers l'humanité, et pour cela il devait être pleinement prédisposé à affronter les malheurs et les aléas de la vie. Il perdit successivement son père, sa mère, son grand-père, ses deux fils. Des malheurs qui ont rapetissé la vie à ses yeux au point qu'il dit un jour à son oncle : "Par Allah mon oncle, si on me mettait le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche pour que j'abandonne ce sujet, je ne le ferai pas jusqu'à ce que Allah le fasse triompher ou que je périsse."


Et là aussi nous saisissons un sens très profond; Allah a fait que nous trouvions dans l'histoire de la mort des enfants du Prophète un exemple de réconfort pour tous les parents qui sont affligés par la mort de leur enfant. Pour que nous comprenions que parfois Allah nous refuse certaines choses pour mieux nous donner.
M
22 octobre 2006 23:46
Citation
carmax a écrit:
Il ne suffit pas de choisir la probité et la rectitude chez un futur époux, mais il est important que l'homme et la femme soient d'un niveau social égal. .


En voilà des valeurs islamiques eye popping smiley
c
22 octobre 2006 23:54
Le rang social à l'époque de prophete allaih salet wa salem, c'etait le nom familial ( el kabila), et mohamed n'etait pas riche mais issue d'une famiile respectable, donc le rang se résume à la famille plus qu'autre chose !!!! (heureusement d'ailleurs)

Dans notre religion, il est dit qu'une femme riche peut refuser la demande de mariage d'un homme pauvre sans que cela sois une honte ou un haram, mais , il serait bon de voir plutot le coté religieux et l'education du demandeur en question (le choix est donne )
 
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