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La fin de la planète en 2100 ?
c
26 septembre 2012 00:07
La fin de la planète en 2100 ?

C'est la rumeur qui enflamme la Toile depuis plusieurs semaines : les écosystèmes de la planète pourraient connaître un effondrement total et irréversible d'ici 2100. A l'origine de cette prophétie apocalyptique, non une secte d'illuminés, un médium en manque de publicité ou le dernier blockbuster américain en vogue. Non, l'allégation est issue d'une étude de la très sérieuse revue Nature, référence parmi les publications scientifiques. La thèse ? L'environnement, sous l'effet des dégradations causées par l'homme, pourrait franchir un point de non-retour avant la fin du siècle.

Dans Approaching a state-shift in Earth’s biosphere, les auteurs, 22 chercheurs appartenant à une quinzaine d'institutions scientifiques internationales, alarment sur une perte de la biodiversité de plus en plus rapide et une accélération des changements climatiques.

Selon l'étude, presque la moitié des climats que nous connaissons aujourd'hui sur la Terre pourraient bientôt avoir disparu. Ils seraient ainsi remplacés, sur entre 12 % à 39 % de la surface du globe, par des conditions qui n'ont jamais été connues par les organismes vivants. Et ce changement s'effectuerait de manière brutale, empêchant les espèces et écosystèmes de s'y adapter.

Les bouleversements des milieux naturels ont toujours existé, rappelle l'étude, que ce soit à une échelle locale - au niveau des bassins ou des récifs coralliens par exemple -, régionale - il y a 5 500 ans, le Sahara était constitué de prairies fertiles - ou planétaire. La Terre a ainsi connu sept grandes crises : l'explosion cambrienne, il y a 540 millions d'années, les cinq extinctions massives qui ont anéanti pour certaines jusqu'à 90 % de la vie sur Terre et le passage de la dernière période glaciaire à notre époque, il y a 12 000 ans.

Mais alors que l'explosion cambrienne et le réchauffement de l'Holocène ont été déclenchés par des catastrophes naturelles, des changements dans la composition des océans et de l'intensité solaire, une nouvelle pression est aujourd'hui exercée sur les écosystèmes : celle de 7 milliards d'êtres humains - et 9 milliards en 2050.

"A l'époque où la planète est passée d'une période glaciaire à celle actuelle, interglaciaire, des changements biologiques des plus extrêmes sont apparus en seulement mille ans. A l'échelle de la Terre, c’est comme passer de l’état de bébé à l’âge adulte en moins d’une année. Le problème, c'est que la planète est en train de changer encore plus vite aujourd'hui", explique Arne Moers, co-autrice de l'étude et professeure en biodiversité à l'université Simon Fraser de Vancouver.

Et la chercheuse de poursuivre : "La planète ne possède pas la mémoire de son état précédent. Nous prenons un énorme risque à modifier le bilan radiatif de la Terre : faire basculer brutalement le système climatique vers un nouvel état d'équilibre auquel les écosystèmes et nos sociétés seront incapables de s'adapter. [...] Le prochain changement pourrait être extrêmement destructeur pour la planète. Une fois que le seuil critique sera dépassé, il n’y aura plus de possibilité de revenir en arrière."

D'après l'étude, ce seuil correspondrait à l'utilisation de 50 % des ressources terrestres. Or, aujourd'hui, 43 % des écosystèmes terrestres sont déjà utilisés pour subvenir aux besoins des hommes. Un tiers de l'eau douce disponible est par ailleurs détourné pour un usage humain. Les taux d'extinction des espèces sont à des sommets jamais atteints durant l'ensemble de l'évolution humaine - de 10 à 100 fois le rythme naturel d'extinction constaté par les scientifiques sur une période de 500 millions d'années, alors qu'il pourrait être bientôt 10 000 fois supérieur. Et les émissions de CO2 ont augmenté de 35 % depuis l'ère pré-industrielle du fait de la combustion d'énergies fossiles.

L'évolution de l'utilisation des sols au cours des siècles, alors que la population mondiale augmente :

"Au vu de ces éléments, on peut affirmer qu'un basculement est très plausible au cours du siècle prochain", assure Anthony Barnosky, paléobiologiste à l'université de Californie à Berkeley. Toutefois, d'importantes incertitudes demeurent : "Il s'agit de savoir si ce changement planétaire est inévitable et, si oui, dans combien de temps il surviendra."

Une prudence partagée par nombre de scientifiques qui ont lu l'étude. Pour Brad Cardinal, biologiste à l'université du Michigan, interrogé par le magazine américain Wired, cette recherche est probante mais pas concluante : "Ce n’est pas la première fois qu’une étude du genre est publiée. Seul le temps nous permettra de savoir si ces résultats se vérifient ou pas." "Il faut se méfier de l’interprétation qui en est faite dans certains médias, selon lesquels la Terre pourrait ne pas atteindre le XXIIe siècle. La planète ne va pas disparaître avant 4 milliards d’années et elle restera habitable bien longtemps encore. Mais les dégradations en cours vont affecter nos conditions de vie", tempère de son côté le climatologue Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans une interview au magazine belge Le Vif/L'Express.

Reste qu'un véritablement changement des modes de vie est nécessaire et urgent. Les 22 scientifiques de l'étude proposent aux gouvernements d'entreprendre quatre actions immédiates : diminuer radicalement la pression démographique ; concentrer les populations sur les zones enregistrant déjà de fortes densités afin de laisser les autres territoires tenter de retrouver des équilibres naturels ; ajuster les niveaux de vie des plus riches sur ceux des plus pauvres ; développer de nouvelles technologie permettant de produire et de distribuer de nouvelles ressources alimentaires sans consommer davantage de ressources.
m
26 septembre 2012 01:10
De toute les manières le processus de la fin du monde à déjà commencer , avec le temps on va subir les conséquences!
26 septembre 2012 02:16
Tout d'abord en 2100 je serais très certainement plus la alors jmen fiche un peu.....certain diront égoïste, et tes enfants alors et blablabl.....ba jmen fou kan mme chaque génération ses pblm mdr !
Msinon, on nous sort d études similaires tout les deux ans environs, des études chacune plus alarmantes les unes que les autres, en attendant on est tjrs la !
De plus dans ce type d'étude, la communauté scientifique n'est jamais daccord sur les conclusions, ok la ils sont 22 mais c peu a l'échelle mondiale !
Aussi ils font d constats et proposent des solutions aux gouvernement le prblm c ke les solutions proposés sont inconcevables et sont complètement a des années lumières d intérêts de nos chers gouvernants et même du citoyen lambda qui se preocupe surtout de savoir si demain le prix du carburant va enfin baisser !
[i][color=#00FFFF]Rien ne sert de courir.[/color][/i]..
a
26 septembre 2012 03:22
Salam,

La fin de la planète en 2100 ?

Je l'espère. Déjà assez souillée comme ça.
U
26 septembre 2012 06:53
On s'en occupera après les lesquels dizaines de fins du monde que les allumés ont prédites d'ici la fin du siècle ptdr

Au delà d'environ 1 milliard d'habitants, la planète ne peut plus renouveler les ressources.
Avoir plus de 2 enfants est donc une contribution directe à l'extinction de l'espèce humaine.

Il faut aussi dire qu'il ne faut pas écouter les démographes et autres politiciens: La croissance démographique est un MAL.

Sa seule justification est de pouvoir garder un équilibre avec les régions où la population croit rapidement.

C'est donc un exercice totalement imbécile: Au lieu de freiner, tout le monde fonce vers le précipice.

Il y a aussi les nuisibles (désolé, c'est encore des Islamistes) qui considèrent que les femmes musulmanes ne sont bonnes qu'à produire le plus possible de petits Musulmans. Cacadhafi a aussi déclaré qu'il ne serait pas nécessaire de convertir les Européens, car il y aurait plus de Musulmans que de Chrétiens en Europe, en 2050.
C'est Cacadhafi qui a déclaré ça, pas Le Pen ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/09/12 06:54 par Unesuggestion.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
U
26 septembre 2012 06:56
Il y aura forcément un facteur limitatif.
* Le pire serait que les ressources naturelles renouvelables soient totalement détruites:
Le monde entier crèverait de faim et la population mondiale redescendrait beaucoup plus bas qu'1 milliard d'habitants.

* Une épidémie qui tuerait 90% de la population mondiale résoudrait le problème d'un coup. (Hormis la diminution volontaire, c'est probablement un des mécanismes les moins douloureux.

* Une baisse naturelle du taux de fécondité: Baisse de la fécondité des couples; stérilisation volontaire, homosexualité, asexualité.
L'apparente (?) augmentation de l'homosexualité pourrait bien être un mécanisme déjà en action.

* La guerre: C'est très efficace, mais seuls les fous veulent actuellement déclencher une guerre qui détruise 90% de l'Humanité.
Les Soviétiques auraient pu déclencher cette guerre, mais le système s'est effondré avant, miné de l'intérieur (de l'intérieur, contrairement à la désinformation que tentent de propager les Étasuniens)-
Redésolé ... Les suivants semblent être les Salafistes: Présentement, ce sont les seuls (connus) dont le plan est de faire la guerre à 80% de l'Humanité. D'ils lançaient une guerre, ils seraient écrasés comme des cafards, mais il y aurait peut être des milliards de morts.

* Des fanatiques qui croient en "Gaïa" le Dieu-Planète. Certains d'entre eux sont vraiment cinglés et pourraient être ceux qui lanceraient une épidémie qui viserait à détruire l'Humanité. Plus vicieux et plus instruits que les Salafistes, ils seraient alors beaucoup dangereux que les Salafistes.

* D'autres sectes du genre "Aoum Vérité suprème" Ceux qui avaient gazé les utilisateurs du métro de Tokyo. (l'histoire du gaz "sarin"winking smiley.

* La prolifération d'armes nucléaires: Le risque augmente exponentiellement en fonction du nombre de possesseurs de la bombe.
Concrètement, ça donne
USA Un possesseur Un risque
+ URSS Deux possesseurs => Deux risques
+ GB Trois possesseurs => Six risques
+ F Quatre possesseurs => Douze Risques
+ Pakistan Cinq possesseurs => Vingt risques
+ Chine 6 possesseurs -> 30x
+ Inde 7 -> 42x
+ Ukraine (éventuellement dénucléarisé 8 -> 56x
+ Israël (Pas totalement officiel, mais pratiquement certain) 9 -> 72x
+ Libye (En principe, Cacadhafi a arrêté son programme nucléaire - Comme il développait des armes chimiques capables d'éliminer la population du Sahara/Sahel, il faut demeurer vigilants) 10 -> 92x
+ Corée du Nord 11 -> 112 x
+ Iran (si l'Iran avait la bombe) 12 -> 132x
etc
Il y a probablement aussi des groupes terroristes qui essaient de préparer une bombe et/ou de provoquer des lancements.

* La même chose que pour les armes nucléaires, mais avec des microbes.

* Des microbes qui s'échappent d'un laboratoire, surtout s'il s'agit d'un microbe prévu pour des armes biologiques ( Cacadhafi avait des armes biologiques. On l'a su, car des microbes ont tué quelques dizaines de personnes autour de la frontière avec l'Égypte. On ne sait pas vraiment où se trouvent ces armes biologiques capables d'éliminer (au moins) la population du Sahel. )
Sadam n'avait aucune arme de destruction massive, mais Cacadhafi en avait.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
M
26 septembre 2012 10:52
La fin de la planete est une idéologie créé par les hommes pour les hommes afin de les maintenir dans un questionnement infini, sans pour autant qu'il s'interroge sur les bonnes questions ^^
 
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