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des parlementaires condamné à la prison ferme.
a
3 décembre 2006 15:21
Une nouvelle sans précédent dans les annales de la Justice Marocaine qui vient de condamner un ensemble de parlementaires réfractaires à la loi puisqu'ils font tout sauf la respecter. Il s'agit de parlementaires qui soit donnaient de l'argent pour être réelu au tiers sortant de la deuxième chambre, soit faire l'intermédiare dans le même but. Ils ont été pris au piège grace aux écoutes téléphoniques qui pour fois remercions Dieu ont servi à quelque chose.
Ils ont écopé d'une peine d'emprisonnement ferme entre une année et une année et demi et 2 années de non droit au vote et une douzaine d'années d'éligibilité et 50000Dh d'amende à la cléf.C'est tout de même rassurant.qui dit mieux.
c
3 décembre 2006 17:40
Un an de prison ferme pour le conseiller Ahmed Tahiri
Meknès - Le tribunal de première instance de Meknès a condamné, jeudi, à un an de prison ferme le conseiller Ahmed Tahiri pour son implication dans une affaire de corruption électorale qui a entaché l'élection pour le renouvellement du tiers des membres de la Chambre des conseillers.



Le tribunal a également condamné M. Tahiri, qui s'était présenté pour le compte du Parti du Progrès et du Socialisme (collège des chambres professionnelles), à une amende de 50 mille dirhams et à la déchéance des droits de vote pendant deux ans et d'éligibilité pour deux mandats consécutifs.

Dans le cadre de la même affaire, le tribunal a condamné à une peine de huit mois de prison ferme assortie d'une amende de 20 mille dirhams un fonctionnaire de la chambre de commerce et d'industrie de Meknès.

Le tribunal a, par ailleurs, décidé d'acquitter MM. Abdeslam Ouedghiri et Fouad Amine, respectivement membre et directeur de la chambre de commerce et d'industrie.



MAP
l
3 décembre 2006 17:49
..c'est nous jetter de la poudre aux yeux que ces procès...
a
3 décembre 2006 18:04
Citation
le citoyen a écrit:
..c'est nous jetter de la poudre aux yeux que ces procès...

Ah c'est vrai! je croyais que cela devenait rassurant. dites nous ce que vous en savez s'il vous plais et nous vous resterons reconnaissants à jamais.
p
3 décembre 2006 18:07
LE C CITOYEN

tu n'est jamais content.baaaaaaaaaaaaaaaaaaaazzzzzzzzzzzzzzzzz
3 décembre 2006 21:36
Je pense qu'il a une dent contre l'ETAT et ses suppôts !
V
3 décembre 2006 21:37
étaant originaire de la ville de méknés , je peux vous assurer que cette affaire est trés sérieurs, le type qui a été condamné (ahmed tahiri), c'etait pas un simple employé de bureau , mais l'une des grosses fortunes de la ville , maitenant il va pouvoir gouter à la simplicité de la prison de méknés
V
3 décembre 2006 21:38
Corruption électorale : Les parlementaires condamnés à la prison

Les peines d’emprisonnement et l’interdiction de se représenter pendant deux mandats ont pris de court les conseillers impliqués et leurs partis. Jusqu’à la dernière minute, les conseillers répétaient devant tout le monde qu’ils seraient acquittés.

LES verdicts contre les conseillers poursuivis en justice pour corruption électorale commencent à tomber et à faire tomber par la même occasion les prévenus eux-mêmes.

C’est le verdict de Abdelaziz Chraïbi qui a ouvert le bal. Le tribunal de première instance de Beni Mellal a condamné, lundi 20 novembre, tard dans la nuit, la tête de liste du Mouvement Populaire, Abdelaziz Chraïbi et 9 de ses complices à un an de prison ferme et à verser une amende de 50.000 DH pour fraude électorale.

Le tribunal a également interdit à Chraïbi de se présenter aux élections pour deux mandats successifs. Le procès s’est déroulé en cinq audiences, la dernière ayant duré sept heures, sur la base des articles 100 et 102 du code électoral et des articles 60 et 104 du règlement intérieur du parlement.

La Cour a prononcé aussi son jugement contre les neufs candidats de la liste du Mouvement Populaire qui comprend Abdelaziz Chraïbi, tête de liste, Abderrahim Saber, Mohamed Aliouat, Mustapha Maâouni, Mohamed Nabata, Slimane Aïssaoui, Mohamed Mountassir, Ismaïl El Youbi et Mohamed Noussairi.

Le deuxième verdict concerne Said Lebbar ex-Mouvement Populaire et actuellement au FFD (Front des Forces Socialistes). Le tribunal de première instance de Fès l’a condamné jeudi 23 novembre à une peine d’un an de prison avec sursis, assortie d’une amende de 50 000 DH. Said Lebbar, a été poursuivi pour corruption, achats de voix et intermédiation, lors des élections du 8 septembre pour le renouvellement du tiers de la deuxième Chambre.

Le troisième verdict concerne Omar Mohhib du RNI, président de la chambre agricole de Safi, le tribunal l’a condamné à un an et demi de prison ferme, une amende de 60 000 DH et l’interdiction de se présenter aux élections pour deux mandats successifs.

Mohamed Talmoust maire de Kenitra du PPS a été condamné aussi le lundi 27 novembre à 10 mois de prison avec sursis, 70 000 DH d’amende et l’interdiction de se présenter aux élections pour deux mandats ainsi que Abdallah El Warati de l’Istiqlal, premier vice président du conseil de la commune de Kénitra, poursuivi dans le même dossier qui a été condamné à 8 mois de prison avec sursis et 70 000 DH d’amende avec l’interdiction de se présenter aux élections pour deux mandats.

Les autres conseillers en attente de jugement sont : l’istiqlalien Abdellah Mekkaoui, son procès a été ajourné, le MP Mohamed Mohaddib (El Jadida) Larbi Harrami du Parti national démocrate (PND), élu dans la région de Chaouia-Ouardigha, le haraki Mohamed Belkadi qui a échoué aux élections de renouvellement du tiers des conseillers du 8 septembre, après avoir démissionné de la première chambre, il est poursuivi par la justice pour les mêmes motifs.

Le parti de l’Istiqlal a le plus d’élus épinglés par la justice. Il s’agit de trois députés et plusieurs conseillers : Abdelouahed Massaoudi, Abdellah Mekkaoui à Beni Mellal et Mohamed Saoud à Tanger. Sur les 17 sièges que l’Istiqlal a obtenus, 3 font l’objet de poursuites en plus de 3 députés. Le PPS, qui a obtenu 4 sièges à la Chambre des conseillers, voit la moitié de ses élus poursuivis. Il s’agit de Mohamed Tahiri et Mohamed Talmoust.

Parmi les poursuivis également, Mohamed Kouskous et Mohamed Mohaddib du Mouvement populaire ; Omar Mouhib et Mohamed Jebha du RNI et Mohamed Ben Messaoud, de l’USFP, élu dans la région de Marrakech Tensift El Haouz.

Tous ces parlementaires figuraient dans la fameuse liste des 17 parlementaires qui avaient été interdits d’assister à l’ouverture de la session d’automne du Parlement. Ils sont actuellement déférés devant la justice pour corruption. Sous contrôle judicaire, ils doivent faire acte de présence chez la police judiciaire chaque mardi et vendredi et ne pas quitter leurs villes de résidence.

L’un d’entre eux, Ahmed Saoud, de Tanger a défrayé la chronique en assistant à une séance de la Chambre des conseillers dans un geste de défiance. Avait-il le droit de le faire ? Etait-ce légal ? En tout cas, il l’a fait avec la bénédiction et le soutien du groupe istiqlalien et même du ministre des relations avec le parlement, l’istiqlalien Saad El Alami qui assistait à la séance plénière. Les agents de sécurité du parlement sont restés bouche bée. Le lendemain, Ahmed Saoud a fait la une des journaux, dénonçant la sélectivité des poursuites.

Au total, ils sont près d’une quinzaine - conseillers et députés - à comparaître cette semaine devant la justice, chacun dans sa région, en relation avec le dernier scrutin partiel de septembre dernier. Ils sont aussi parmi la liste des 38 recours déposé auprès du conseil constitutionnel.

Jusqu’à présent, seul le Parti Marocain Libéral (PML) a décidé de suspendre un de ses membres après sa condamnation, lundi 27 novembre dans l’affaire de corruption de Mohamed Talmoust, maire de Kenitra.

En effet, le tribunal a condamné Mohamed Rekani, conseiller du parti libéral RML à la commune rurale Sidi Taybi, à une peine de huit mois de prison avec sursis, assortie d’une amende de 70 mille dirhams et de la déchéance du droit de se porter candidat pour deux mandats consécutifs. Dans un communiqué rendu public, le bureau national du PML a alors décidé de mettre fin à l’appartenance au parti de Rekani et de le rayer des listes des membres du PML.
Articles 100 et 201 du code électoral

Article 100 : Est puni d’un an à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 50.000 à 100.000 dirhams quiconque a obtenu ou tenté d’obtenir le suffrage d’un ou de plusieurs électeurs par des dons ou libéralités, en argent ou en nature, par des promesses de libéralités, de faveurs d’emplois publics ou privés, ou d’autres avantages, en vue d’influencer leur vote, soit directement soit par l’entremise d’un tiers, ou ayant usé des mêmes moyens pour amener ou tenter d’amener un ou plusieurs électeurs à s’abstenir de voter. Sont punis des peines prévues ci-dessus ceux qui ont accepté ou sollicité les mêmes dons, libéralités ou promesses.

Article 102 : Est puni d’un an à cinq ans et d’une amende de 50.000 à 100.000 dirhams quiconque a offert, pendant la campagne électorale, des dons ou libéralités, des promesses de libéralités, ou de faveur administratives soit à une collectivité locale soit à un groupe de citoyens quels qu’ils soient, en vue d’influencer le vote d’un collège électoral ou d’une fraction de ce collège.

38 recours déposés au Conseil Constitutionnel

Le Conseil Constitutionnel a reçu 38 demandes de recours au sujet des élections de renouvellement du tiers sortant de la deuxième Chambre. Après les résultas, plusieurs élus ont saisi le conseil constitutionnel. 18 recours ont été déposés par les Walis et gouverneurs de province, demandant de rejeter l’élection de certains conseillers selon les dispositions des articles 69 et 70 du code électoral qui donnent le droit aux représentants de l’Etat de saisir le conseil constitutionnel s’ils constatent des dépassements. Les plaintes déposées concernent en premier lieu l’utilisation illégale de l’argent.
La liste des conseillers en attente d’un jugement au Conseil Constitutionnel

- Région de l’Oriental : Aziz Mouknif , Abderrahmane Ouchen , Mohamed Réda Boutaïb , Bourjel El Bekkaa , Ahmed Rahmouni .

- Région de Laâyoune-Boujdor : El Bachir Ahl Hamad .

- Région de Meknès Tafilelt : Driss Alaoui El Hassani , Mohamed Keddari, Ahmed Tahiri. Région de Tadla-Azilal : El Mostapha Reddad, Abdellah Mekkaoui, Abdelaziz Chraïbi ;

- Región de Tétouan : Abdelhamid Aberchan, Omar Moro, Youssef Benjelloune, Mohamed Saoud.

- Region de Taza : Mohamed Kouskous, Abdelouahed El Mesaoudi, AbderrahmaneMakroud. Region du Gharb : Mohamed Talmoust, Abdelhamid Saâdaoui.

- Región de Marrakech : Abdellatif Abdouh, Omar Jazouli, Mohamed Benmasoud, Abdelaziz Janah, Abderrahim Ouaomar, Jamal Eddine El Akroud.

- Région des Doukkala : Mohamed Lakboudi, Omar Kerdoudi, Mohamed Mouhaddab, Bouchaïb Hilali, Mohamed Ben Zaïdya, Omar Mouhib.

- Région de Souss-Massa : Larbi Herrami, El Mostapha Kacimi, Maâti Benkaddour, Saïd Sarar.


[www.lereporter.ma]
b
3 décembre 2006 21:52
Salam tt le monde !

C'est une trés bonne chose de voir le justice marocaine réagir de cette manière. Mais je crois que cette affaire est une goute d'eau dans l'océan, il y a bien pire et inchallah notre pays sera nettoyé de ces saletés de fortunés qui croient tt permis et qui n'ont aucun sens de citoyenneté.
t
3 décembre 2006 21:57
salam

c'est tres bien ca .... il faut que les médias en parlent beaucoup pour montrer l'exemple

salam
a
3 décembre 2006 23:06
Citation
Vador a écrit:
Corruption électorale : Les parlementaires condamnés à la prison

Les peines d’emprisonnement et l’interdiction de se représenter pendant deux mandats ont pris de court les conseillers impliqués et leurs partis. Jusqu’à la dernière minute, les conseillers répétaient devant tout le monde qu’ils seraient acquittés.

LES verdicts contre les conseillers poursuivis en justice pour corruption électorale commencent à tomber et à faire tomber par la même occasion les prévenus eux-mêmes.

C’est le verdict de Abdelaziz Chraïbi qui a ouvert le bal. Le tribunal de première instance de Beni Mellal a condamné, lundi 20 novembre, tard dans la nuit, la tête de liste du Mouvement Populaire, Abdelaziz Chraïbi et 9 de ses complices à un an de prison ferme et à verser une amende de 50.000 DH pour fraude électorale.

Le tribunal a également interdit à Chraïbi de se présenter aux élections pour deux mandats successifs. Le procès s’est déroulé en cinq audiences, la dernière ayant duré sept heures, sur la base des articles 100 et 102 du code électoral et des articles 60 et 104 du règlement intérieur du parlement.

La Cour a prononcé aussi son jugement contre les neufs candidats de la liste du Mouvement Populaire qui comprend Abdelaziz Chraïbi, tête de liste, Abderrahim Saber, Mohamed Aliouat, Mustapha Maâouni, Mohamed Nabata, Slimane Aïssaoui, Mohamed Mountassir, Ismaïl El Youbi et Mohamed Noussairi.

Le deuxième verdict concerne Said Lebbar ex-Mouvement Populaire et actuellement au FFD (Front des Forces Socialistes). Le tribunal de première instance de Fès l’a condamné jeudi 23 novembre à une peine d’un an de prison avec sursis, assortie d’une amende de 50 000 DH. Said Lebbar, a été poursuivi pour corruption, achats de voix et intermédiation, lors des élections du 8 septembre pour le renouvellement du tiers de la deuxième Chambre.

Le troisième verdict concerne Omar Mohhib du RNI, président de la chambre agricole de Safi, le tribunal l’a condamné à un an et demi de prison ferme, une amende de 60 000 DH et l’interdiction de se présenter aux élections pour deux mandats successifs.

Mohamed Talmoust maire de Kenitra du PPS a été condamné aussi le lundi 27 novembre à 10 mois de prison avec sursis, 70 000 DH d’amende et l’interdiction de se présenter aux élections pour deux mandats ainsi que Abdallah El Warati de l’Istiqlal, premier vice président du conseil de la commune de Kénitra, poursuivi dans le même dossier qui a été condamné à 8 mois de prison avec sursis et 70 000 DH d’amende avec l’interdiction de se présenter aux élections pour deux mandats.

Les autres conseillers en attente de jugement sont : l’istiqlalien Abdellah Mekkaoui, son procès a été ajourné, le MP Mohamed Mohaddib (El Jadida) Larbi Harrami du Parti national démocrate (PND), élu dans la région de Chaouia-Ouardigha, le haraki Mohamed Belkadi qui a échoué aux élections de renouvellement du tiers des conseillers du 8 septembre, après avoir démissionné de la première chambre, il est poursuivi par la justice pour les mêmes motifs.

Le parti de l’Istiqlal a le plus d’élus épinglés par la justice. Il s’agit de trois députés et plusieurs conseillers : Abdelouahed Massaoudi, Abdellah Mekkaoui à Beni Mellal et Mohamed Saoud à Tanger. Sur les 17 sièges que l’Istiqlal a obtenus, 3 font l’objet de poursuites en plus de 3 députés. Le PPS, qui a obtenu 4 sièges à la Chambre des conseillers, voit la moitié de ses élus poursuivis. Il s’agit de Mohamed Tahiri et Mohamed Talmoust.

Parmi les poursuivis également, Mohamed Kouskous et Mohamed Mohaddib du Mouvement populaire ; Omar Mouhib et Mohamed Jebha du RNI et Mohamed Ben Messaoud, de l’USFP, élu dans la région de Marrakech Tensift El Haouz.

Tous ces parlementaires figuraient dans la fameuse liste des 17 parlementaires qui avaient été interdits d’assister à l’ouverture de la session d’automne du Parlement. Ils sont actuellement déférés devant la justice pour corruption. Sous contrôle judicaire, ils doivent faire acte de présence chez la police judiciaire chaque mardi et vendredi et ne pas quitter leurs villes de résidence.

L’un d’entre eux, Ahmed Saoud, de Tanger a défrayé la chronique en assistant à une séance de la Chambre des conseillers dans un geste de défiance. Avait-il le droit de le faire ? Etait-ce légal ? En tout cas, il l’a fait avec la bénédiction et le soutien du groupe istiqlalien et même du ministre des relations avec le parlement, l’istiqlalien Saad El Alami qui assistait à la séance plénière. Les agents de sécurité du parlement sont restés bouche bée. Le lendemain, Ahmed Saoud a fait la une des journaux, dénonçant la sélectivité des poursuites.

Au total, ils sont près d’une quinzaine - conseillers et députés - à comparaître cette semaine devant la justice, chacun dans sa région, en relation avec le dernier scrutin partiel de septembre dernier. Ils sont aussi parmi la liste des 38 recours déposé auprès du conseil constitutionnel.

Jusqu’à présent, seul le Parti Marocain Libéral (PML) a décidé de suspendre un de ses membres après sa condamnation, lundi 27 novembre dans l’affaire de corruption de Mohamed Talmoust, maire de Kenitra.

En effet, le tribunal a condamné Mohamed Rekani, conseiller du parti libéral RML à la commune rurale Sidi Taybi, à une peine de huit mois de prison avec sursis, assortie d’une amende de 70 mille dirhams et de la déchéance du droit de se porter candidat pour deux mandats consécutifs. Dans un communiqué rendu public, le bureau national du PML a alors décidé de mettre fin à l’appartenance au parti de Rekani et de le rayer des listes des membres du PML.
Articles 100 et 201 du code électoral

Article 100 : Est puni d’un an à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 50.000 à 100.000 dirhams quiconque a obtenu ou tenté d’obtenir le suffrage d’un ou de plusieurs électeurs par des dons ou libéralités, en argent ou en nature, par des promesses de libéralités, de faveurs d’emplois publics ou privés, ou d’autres avantages, en vue d’influencer leur vote, soit directement soit par l’entremise d’un tiers, ou ayant usé des mêmes moyens pour amener ou tenter d’amener un ou plusieurs électeurs à s’abstenir de voter. Sont punis des peines prévues ci-dessus ceux qui ont accepté ou sollicité les mêmes dons, libéralités ou promesses.

Article 102 : Est puni d’un an à cinq ans et d’une amende de 50.000 à 100.000 dirhams quiconque a offert, pendant la campagne électorale, des dons ou libéralités, des promesses de libéralités, ou de faveur administratives soit à une collectivité locale soit à un groupe de citoyens quels qu’ils soient, en vue d’influencer le vote d’un collège électoral ou d’une fraction de ce collège.

38 recours déposés au Conseil Constitutionnel

Le Conseil Constitutionnel a reçu 38 demandes de recours au sujet des élections de renouvellement du tiers sortant de la deuxième Chambre. Après les résultas, plusieurs élus ont saisi le conseil constitutionnel. 18 recours ont été déposés par les Walis et gouverneurs de province, demandant de rejeter l’élection de certains conseillers selon les dispositions des articles 69 et 70 du code électoral qui donnent le droit aux représentants de l’Etat de saisir le conseil constitutionnel s’ils constatent des dépassements. Les plaintes déposées concernent en premier lieu l’utilisation illégale de l’argent.
La liste des conseillers en attente d’un jugement au Conseil Constitutionnel

- Région de l’Oriental : Aziz Mouknif , Abderrahmane Ouchen , Mohamed Réda Boutaïb , Bourjel El Bekkaa , Ahmed Rahmouni .

- Région de Laâyoune-Boujdor : El Bachir Ahl Hamad .

- Région de Meknès Tafilelt : Driss Alaoui El Hassani , Mohamed Keddari, Ahmed Tahiri. Région de Tadla-Azilal : El Mostapha Reddad, Abdellah Mekkaoui, Abdelaziz Chraïbi ;

- Región de Tétouan : Abdelhamid Aberchan, Omar Moro, Youssef Benjelloune, Mohamed Saoud.

- Region de Taza : Mohamed Kouskous, Abdelouahed El Mesaoudi, AbderrahmaneMakroud. Region du Gharb : Mohamed Talmoust, Abdelhamid Saâdaoui.

- Región de Marrakech : Abdellatif Abdouh, Omar Jazouli, Mohamed Benmasoud, Abdelaziz Janah, Abderrahim Ouaomar, Jamal Eddine El Akroud.

- Région des Doukkala : Mohamed Lakboudi, Omar Kerdoudi, Mohamed Mouhaddab, Bouchaïb Hilali, Mohamed Ben Zaïdya, Omar Mouhib.

- Région de Souss-Massa : Larbi Herrami, El Mostapha Kacimi, Maâti Benkaddour, Saïd Sarar.


[www.lereporter.ma]

Une omission et de taille pour les condamnés de la région de taza: il s'agit du deuxième couscous et de l'ex colonel de la gendarmerie Royale Ahmed Zarouf du PPS( son atterrissage au pps s'est fait en douceur au mois d'avril 2006 lui venant du MP où il y avait atterri après un agréable séjour à l'OADP qui l'a parrainée après qu'il s'était vu lâché par ses anciens "amis" du MP sur instruction de gros bras de la fin du vingtieme siècle, que tout le monde connait )
l
4 décembre 2006 09:37
A mon humble avis, ce n'est que du cinéma, des gens choisit méticuleusement...Comment expliquer que Mr Drief soit encore nommé wali alors que tout le monde sait que c'est le champion toutes catégories en matière de falsifications des éléctions..de même que tout le monde sait que c'est un virtuose en matière de corruption éléctorale..? Non, les Marocain ne sont pas débiles..
l
4 décembre 2006 09:38
..or Mr Drief vient d'être nommé tout récemment wali de Laâyoune..!
z
4 décembre 2006 09:40
Corruption

On n’y croyait pas et pourtant ils l’ont fait. Sincèrement, qui d’entre nous aurait parié que le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice allaient vraiment et avec sérieux s’en prendre aux politiciens acheteurs de voix? Pas grand monde sans doute. En effet, pendant de si longues années, on nous a promis “la plus extrême sévérité” et, chaque fois, il y avait toujours quelques bonnes raisons de ne rien faire!
Donc ils l’ont fait et dans ce domaine, qu’est-ce qui compte? A l’échelle de la communauté, ce n’est pas la sanction des ripoux qui compte; c’est la dissuasion envers ceux qui pourraient se laisser tenter.
La gestion d’une société n’est en effet pas la gestion d’une famille. L’objectif n’est pas de punir tous les enfants qui ont chipé un bonbon. L’objectif est de protéger les citoyens contre la corruption. C’est pourquoi la meilleure protection n’est autre que la dissuasion.
Il y a toujours trois catégories de personnes: une petite minorité qui essaie constamment de tourner la loi; à l’autre bout, une autre petite minorité qui restera toujours sur le bon chemin, quoi qu’il lui en coûte. Entre les deux, toute la gamme des hésitants, de ceux qui agiront en fonction des opportunités et des risques.
Si le risque d’être pris est réel, alors un très grand nombre d’hésitants restera du bon côté de la loi. Ainsi la société sera-t-elle protégée du mieux possible.
Certes, on le reconnaîtra volontiers, ce jeu n’est pas satisfaisant. Il ne satisfait ni le voyeurisme, ni l’esprit de vengeance, ni la démagogie politicienne… On ne fera pas de brillante carrière de Zoro avec cette manière d’agir.
Certes, ce n’est pas très moral de faire ainsi “la part du feu”, mais c’est la seule façon efficace d’agir pour le bien de la communauté.
Tout autre manière de procéder, particulièrement en matière de corruption, serait gaspiller son temps, sa salive, son argent et sa crédibilité.

Nadia SALAH
z
4 décembre 2006 09:41
Les walis se font elire?

Citation
le citoyen a écrit:
..or Mr Drief vient d'être nommé tout récemment wali de Laâyoune..!
l
4 décembre 2006 10:25
Citation
zaki7 a écrit:
Les walis se font elire?

Citation
le citoyen a écrit:
..or Mr Drief vient d'être nommé tout récemment wali de Laâyoune..!

Non, ils sont nommés et ils ont la tutelle sur les élus et c'est eux qui organisent les éléctions...(...)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/12/06 10:26 par le citoyen.
l
4 décembre 2006 10:35
Citation
zaki7 a écrit:
Corruption

On n’y croyait pas et pourtant ils l’ont fait. Sincèrement, qui d’entre nous aurait parié que le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice allaient vraiment et avec sérieux s’en prendre aux politiciens acheteurs de voix? Pas grand monde sans doute.

Maintenant ça va être comme avec les trafiquants de drogue, chacun son tour..le policier vient chercher son ami le dealer et ils se dirigent allègrement vers la prison parce que les règles du jeu sont établis..bien sûr dans la prison le trafiquant de drogue est bien traité et purge sa peine en rentrant chez lui tous les soir et en rejoignant la prison de bonheur..et après il reprend sa place dans le trafic..et ainsi de suite le policier va chercher le prochain selon le calendrier etc..
Le ministère de l'intérieur va droit dans le mur s'il croit que les marocains vont gober ça...ils savent que ce ministère n'est pas sérieux et ne veut pas le sérieux, c'est clair comme l'eau de roche. Les marocains ne croient plus au père noël et ce ministère ne veut pas encore l'admettre..ces mises en scène à la façon Basri ne convaincront personne, personne.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/12/06 10:37 par le citoyen.
 
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