Citation
présent a écrit:
Salem
L origine de la souffrance..
L origine de la souffrance est l ignorance et les perceptions erronées...
Ignorance quand a la perception des phénomènes...
Les objets physiques
Les sensations
La pensées
La conscience
Sont composés par des éléments qui sont composés déjà..
Ainsi rien ne résiste aux changements ...
Comme ds un fleuve..
Il coule mais il n est jamais le même...
Les hommes s accrochent a ce qui pensent être solide...
Et de qu il ya changement il ya résistance au changement il ya souffrance...
Et tous les êtres éveillés ont avertis..
Et tous ce qui est composé disparaîtra un jour et il ne resteras que le visage de Dieu
Citation
Citronnus a écrit:
Salam
La souffrance commence là où on s'éloigne du moment présent.
A partir du moment où on place notre esprit dans le passé ou dans le futur, la souffrance surgit.
Dans le passé, c'est se focaliser sur des événements qui ont eu lieu mais qui de toutes manières n'existent plus et qui n'ont aucune raison d'exister encore.
Dans le futur, c'est se baser sur cette peur des événements à venir, des objectifs à atteindre ... Alors que dans 95% des cas on ne vivra jamais ce qu'on s'était imaginé.
Dans le présent, il n'y a aucune souffrance.
Bien entendu, il peut y avoir dans une vie des moments présents douloureux. Mais ils sont éphémères. On souffre quand le problème est là, maintenant. Mais après, pourquoi continuer de souffrir ? Si on souffre durablement, c'est qu'on se repasse en boucle cet événement douloureux du passé car là maintenant, cet événement n'est plus. Ou alors on imagine le malheur qui va bientôt arriver ...
Non, c'est s'engouffrer dans une spirale qui n'en finit jamais.
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BriocheRedorée a écrit:
Il n'y aurait donc pas dans le présent et à chaque moment de sa vie une possible souffrance dont les origines pourraient être diverses ?
Vraiment ? vous êtes certaine d'avoir analysé ce que pouvait être une souffrance au quotidien ?
Parce que les possibilités à mon avis sont multiples.
Les souffrances du passé étaient les souffrances d'un présent.
Citation
Citronnus a écrit:
Un exemple tout bête.
Tu retrouves un album photo dans tes affaires. Tu y retrouves les photos de ton gamin décédé, ou même juste bébé alors que maintenant il est devenu un délinquant, ou tu y vois ton père hilare alors qu'il est actuellement atteint d'Alzheimer et ne se souvient même plus qui il est ...
Toutes ces photos sont sources de souffrance. Pourtant, elles montrent des scènes agréables.
La nostalgie est une souffrance qui se rattache au passé. Et à un passé heureux pourtant.
Si on se détache de ces photos (ou de ses souvenirs), la souffrance devient forcément moindre aujourd'hui.
Là, j'ai ma mère sur le chemin de la mort (forcément, c'est le sujet "souffrance" du moment dans ma vie). Je me suis opposée à ce que ma belle-soeur à qui je ne parle jamais, me parle au téléphone pour soit-disant me réconforter. Je n'ai pas besoin de réconfort. Vouloir l'écouter, c'est forcément échanger sur la future mort de ma mère. C'est pleurer à l'avance sa mort alors qu'elle est toujours vivante ! Je suis absolument contre ça. C'est se créer une souffrance inutile.
Mon mari est du genre aussi à me sortir "ce sera sans doute le dernier Noël avec tes parents !" Oui. Et ? C'est quoi l'objectif, pleurer tous les jours en attendant la fin ? Non, ça ne sera pas dans ma conception des choses. Il est hors de question qu'on m'entraîne dans ça.
Profiter du moment présent. Je ne suis pas encore demain et hier est terminé.
Je ne comprenais pas autrefois pourquoi ma mère n'avait rien gardé de chez ses parents. Pas une photo, rien. Même se recueillir sur la tombe elle ne le faisait pas. Pourquoi faire ? Faire remonter des souvenirs qui nous rappellent qu'ils ne sont plus là ? Mon enfance est terminée, mes problèmes du passé sont terminés. Et demain n'est pas encore écrit.
On vit au jour le jour.
Je deviens de plus en plus comme elle. Je trouve qu'elle a raison.
Franchement, ma mère se dit non croyante, mais finalement je crois que c'est elle qui a tout compris de l'existence en réalité mdr. Elle est la plus connectée à la réalité du moment présent.
Après on ne dit pas que c'est simple. Tout cela se travaille, c'est un véritable combat intérieur qu'on vit là. Que ce soit pour ceci ou cela, c'est pareil. Mais le combat réside dans le fait d'atténuer cette souffrance, le plus possible.
Ne pas souffrir du tout, je pense que ce n'est pas possible. On est humain, y'a rien à faire. Mais on peut faire en sorte de ne pas se rajouter de la souffrance inutilement. Tout cela se travaille.
J'ai aussi personnellement un dossier souffrance assez lourd dans ma vie qui est celui de mes angoisses, liées à mon asociabilité. Tout le temps que j'ai essayé d'agir contre nature, ça a été compliqué dans ma vie. Maintenant que j'accepte mon asociabilité, tout va mieux. Je fais en sorte de mieux respecter ce que je suis.
On passe notre temps à vouloir se tourner vers l'extérieur de soi, que ce soit vers les autres, vers ce monde, ou vers une autre époque de notre vie. Alors qu'en réalité, la clé se trouve en nous. Se connaître soi-même, savoir qui on est, ce qui se passe, là maintenant, réellement, ça c'est important et c'est ça qui guérit notre être et qui nous fait nous sentir mieux.
Citation
CHN-W a écrit:
Assalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
L'origine du mal est l'ignorance.
L'origine de la souffrance est l'absence de la chose désirée.
Le savoir et le détachement sont la clé.
Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
Citation
Citronnus a écrit:
Salam
La souffrance commence là où on s'éloigne du moment présent.
A partir du moment où on place notre esprit dans le passé ou dans le futur, la souffrance surgit.
Dans le passé, c'est se focaliser sur des événements qui ont eu lieu mais qui de toutes manières n'existent plus et qui n'ont aucune raison d'exister encore.
Dans le futur, c'est se baser sur cette peur des événements à venir, des objectifs à atteindre ... Alors que dans 95% des cas on ne vivra jamais ce qu'on s'était imaginé.
Dans le présent, il n'y a aucune souffrance.
Bien entendu, il peut y avoir dans une vie des moments présents douloureux. Mais ils sont éphémères. On souffre quand le problème est là, maintenant. Mais après, pourquoi continuer de souffrir ? Si on souffre durablement, c'est qu'on se repasse en boucle cet événement douloureux du passé car là maintenant, cet événement n'est plus. Ou alors on imagine le malheur qui va bientôt arriver ...
Non, c'est s'engouffrer dans une spirale qui n'en finit jamais.
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présent a écrit:
Salem
L esprit humain n aime pas le moment présent
Il le trouve sans intérêt et cela représente un danger pour l Ego
L Ego aime parader naviguer entre le passé et le future car si on vit le moment présent
L Ego disparaît...
Je suis ok pour le moment présent ....
Je trouve que les sociétés occidentales font leur marché de spiritualité
Et le moment présent est. A la mode...
Vivre c est faite l expérience de la souffrance...
Arrêter la souffrance c'est suivre un chemin spirituel de détachement du matériel et chercher dieu
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Citronnus a écrit:
Un exemple tout bête.
Tu retrouves un album photo dans tes affaires. Tu y retrouves les photos de ton gamin décédé, ou même juste bébé alors que maintenant il est devenu un délinquant, ou tu y vois ton père hilare alors qu'il est actuellement atteint d'Alzheimer et ne se souvient même plus qui il est ...
Toutes ces photos sont sources de souffrance. Pourtant, elles montrent des scènes agréables.
La nostalgie est une souffrance qui se rattache au passé. Et à un passé heureux pourtant.
Si on se détache de ces photos (ou de ses souvenirs), la souffrance devient forcément moindre aujourd'hui.
Là, j'ai ma mère sur le chemin de la mort (forcément, c'est le sujet "souffrance" du moment dans ma vie). Je me suis opposée à ce que ma belle-soeur à qui je ne parle jamais, me parle au téléphone pour soit-disant me réconforter. Je n'ai pas besoin de réconfort. Vouloir l'écouter, c'est forcément échanger sur la future mort de ma mère. C'est pleurer à l'avance sa mort alors qu'elle est toujours vivante ! Je suis absolument contre ça. C'est se créer une souffrance inutile.
Mon mari est du genre aussi à me sortir "ce sera sans doute le dernier Noël avec tes parents !" Oui. Et ? C'est quoi l'objectif, pleurer tous les jours en attendant la fin ? Non, ça ne sera pas dans ma conception des choses. Il est hors de question qu'on m'entraîne dans ça.
Profiter du moment présent. Je ne suis pas encore demain et hier est terminé.
Je ne comprenais pas autrefois pourquoi ma mère n'avait rien gardé de chez ses parents. Pas une photo, rien. Même se recueillir sur la tombe elle ne le faisait pas. Pourquoi faire ? Faire remonter des souvenirs qui nous rappellent qu'ils ne sont plus là ? Mon enfance est terminée, mes problèmes du passé sont terminés. Et demain n'est pas encore écrit.
On vit au jour le jour.
Je deviens de plus en plus comme elle. Je trouve qu'elle a raison.
Franchement, ma mère se dit non croyante, mais finalement je crois que c'est elle qui a tout compris de l'existence en réalité mdr. Elle est la plus connectée à la réalité du moment présent.
Après on ne dit pas que c'est simple. Tout cela se travaille, c'est un véritable combat intérieur qu'on vit là. Que ce soit pour ceci ou cela, c'est pareil. Mais le combat réside dans le fait d'atténuer cette souffrance, le plus possible.
Ne pas souffrir du tout, je pense que ce n'est pas possible. On est humain, y'a rien à faire. Mais on peut faire en sorte de ne pas se rajouter de la souffrance inutilement. Tout cela se travaille.
J'ai aussi personnellement un dossier souffrance assez lourd dans ma vie qui est celui de mes angoisses, liées à mon asociabilité. Tout le temps que j'ai essayé d'agir contre nature, ça a été compliqué dans ma vie. Maintenant que j'accepte mon asociabilité, tout va mieux. Je fais en sorte de mieux respecter ce que je suis.
On passe notre temps à vouloir se tourner vers l'extérieur de soi, que ce soit vers les autres, vers ce monde, ou vers une autre époque de notre vie. Alors qu'en réalité, la clé se trouve en nous. Se connaître soi-même, savoir qui on est, ce qui se passe, là maintenant, réellement, ça c'est important et c'est ça qui guérit notre être et qui nous fait nous sentir mieux.