Un poème sur la Palestine pour "fêter" les 60 ans de la violation des droits du peuple palestinien
Peuple de Palestine Tu n'as jamais courbé l'échine Depuis 60 ans déjà Et cette fameuse Nakba Quand l'Irgoun et la Haganah Te montrèrent l'au-delà Ils passèrent de village en village Ils détruisèrent tels des sauvages Puis, le lendemain du carnage Ton réveil douloureux te donna la rage Et la guerre éclata Israël par plusieurs fois Mit les arabes au trépas Bénédiction accordée des USA Et les arabes te lâchèrent L'Arabie n'a que faire De ton sort et de ta misère Les Saoud de loin préfèrent La saveur du dollar à celles de ses frères Quand les anglais de jadis Quand Balfour et ses complices Eurent signé le fameux papier Les jeux furent déjà sonnés Mais Palestine, tu ne pouvais savoir Que 20 ans plus tard Tu serais vendu au prix de quelques dollars Tu serais pendu sur la scène du plus grand théatre Le théatre de l'ONU Le théatre où les vaincus Sont perpétuellement vaincus O Palestine, si les anglais te lâchèrent Si les arabes t'abandonnèrent Si les traitres te persécutèrent Si les assaillants t'assiégèrent Que peuvent-ils te faire? Te prendre ta liberté Nous empêcher de parler La misère t'imposer La mort et la terreur faire régner Ils pourront certes le faire O Palestine, n'oublies cependant pas Que Dieu est avec toi Les morts ne parlent peut être pas Mais la vie, tu la portes bel et bien en toi Et demain, tes morts seront enfin les rois
Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/05/08 18:11 par srnit.