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Mémoire : Le Rif, notre mauvaise conscience
28 avril 2004 21:31

Le Rif a connu pire qu’un séisme : une révolte écrasée dans le sang par le prince héritier Moulay Hassan et le général Oufkir entre 1958 et 1959. Le souvenir est vivace et le Makhzen s’efforce de dépasser le complexe du Rif. Retour sur un passé qui hante encore les esprits. Par Driss Ksikes

Lorsque le roi Mohammed VI a été en bivouac, une semaine après le séisme, aux abords de la ville sinistrée d’Al Hoceima, les vieux Rifains se remémoraient, en contraste, son père, Moulay Hassan, chef d’état-major, venu sur place en novembre
1958 pour les mater. Lorsque Mohammed VI avait réhabilité en juillet 2001 la culture et la langue amazighe à Ajdir, chef-lieu d’Abdelkrim le banni, les Rifains ont eu une pensée amère pour son père qui leur larguait, en octobre 1958, des flyers en arabe (qui pouvait les lire ?!), les prévenant qu’il allait sévir. L’effet ressenti, Mohamed B., un quinquagénaire d’Imzouren le résume ainsi : "Dieu préserve ce roi qui nous aime. Mais nous restons quand même des citoyens de seconde zone". Un geste royal ne peut suffire pour panser la blessure de cet homme du terroir. C’est une histoire indicible, longtemps refoulée, dont il ne reste que des bribes, éparpillées ici et là. Nous avons tenté de recoller les morceaux. Pour la mémoire.

- Retour à la blessure originelle

Nous sommes au début de 1958. Le Rif, tel que nous l’ont légué les Espagnols, est désespérément pauvre. Le concentré de haschich, source des richesses mafieuses de la région, ne fait pas encore partie du paysage. Le kif se vend à la régulière, comme le tabac. Deux années suivies de sécheresse rendent les conditions de vie encore plus ardues. Tétouan, autrefois capitale administrative et culturelle de la région, perd de son lustre. Pire, le corps constitué de Mkhaznia armés, qui dépendait auparavant de la Guardia civil, est avisé de son démantèlement immédiat. "J’ai eu beau prévenir le ministre de l’Intérieur, Mohamed M’hammedi, contre le vide sécuritaire que cela pouvait engendrer, il ne voulait rien entendre", raconte Mehdi Bennouna, alors membre du cabinet royal. Guerre oblige, les frontières algériennes sont fermées. La décision a une double répercussion. Primo, les Rifains n’ayant plus d’issue pour aller travailler, comme saisonniers, dans le pays voisin, souffrent d’une plus grande précarité et sont aux abois. Secundo, les armes normalement acheminées vers l’Algérie restent entre les mains de membres de l’armée de libération du Nord, comme Cheikh Meziane, qui visent l’indépendance maghrébine et se battent forcément contre la France, toujours présente à travers ses ex-officiers dans les rangs des FAR (le général Oufkir en est le plus illustre). La tension monte d’un cran lorsque les exactions menées, au vu et au su de tous, par les factions du parti de l’Istiqlal, se multiplient et restent impunies. Lorsque des militants du Parti du Choura et de l’Istiqlal, plus proche des démocrates et des thèses d’Abdelkrim, alors exilé au Caire, disparaissent ou sont exécutés, la réaction des autorités est molle et mielleuse. "Pour les cas de Mohamed Taoud et Abdelkader Berrada, rapporte Bennouna, le ministre M’hammedi ose dire oralement aux familles à Tanger et Tétouan, qu’ils sont morts d’un arrêt cardiaque".
Une fois que le ressentiment des Rifains avait atteint son paroxysme, ils décident de réagir et d'exprimer leur désaveu d’un gouvernement istiqlalien, où ils n’étaient pas représentés, et d’autorités, dont ils se sentaient étrangers, ne serait-ce que par la langue (amazighe et espagnol face à l’arabe ou le français). La première action-phare, les hommes de Cheikh Meziane la font coïncider avec le troisième anniversaire de la révolte de l’ALN contre les Français. Ils tentent en octobre 1958 d’exhumer le cadavre de leur leader déchu, Abbes El Messaadi, assassiné et enterré à Fès en 1956, afin de l’inhumer à Ajdir, "parmi les siens". Malgré le niet du ministre de l’Intérieur et vu l’incapacité des leaders du Mouvement populaire, Abdelkrim Khatib et Mahjoubi Aherdane (gouverneur à Rabat) à assagir les révoltés, l’opération a eu lieu et le Makhzen s’est senti fortement défié. "Les ministres, gouverneurs et hauts responsables qui se sont rendus sur place en période de souk, pour parlementer avec les rebelles, ont failli y laisser leur peau", raconte Ghali Laraki, ancien membre de l’ALN, devenu gouverneur de Fès. Résultat, "les FAR sont intervenus et eut alors lieu une première confrontation sanguinaire, dont le butin fut, pour les Rifains, constitué d'une cinquantaine de fusils", rapporte Cheikh Ameziane.
Ce dernier, flanqué de son neveu, qui deviendra commandant des opérations, ainsi que d’autres Rifains armés, sont reçus par le roi Mohammed V, afin de lui faire part de leurs revendications. Dix huit points étaient à l’ordre du jour. Leur intifada, autoproclamée "démocratique", demandait déjà à l’époque, selon la presse hollandaise, "des élections transparentes et un gouvernement national". Figurait en vedette de leurs revendications, la prise en compte de la spécificité régionale. "Il n’y avait chez eux aucun soupçon de sécession, mais une protestation contre la nouvelle colonisation fassie", explique le chercheur Mostafa Aarab. Le Palais tiendra compte de ce sentiment diffus pour favoriser le Mouvement populaire, voire "pour l’encourager et le financer", ajoute Bennouna. "Il y voyait un bon moyen de contrecarrer l’Istiqlal qui avait des visées de parti unique. L’entourage du roi comparait, de plus en plus, le parti d’Allal El Fassi au Néo-Destour tunisien, qui avait déposé Moncef Bey une fois l’indépendance conquise".
Au demeurant, l’entrevue des rebelles avec le sultan restera une simple formalité, sans suite. Mais sur le terrain, les choses se compliquent. Lorsque le ministre de l’Intérieur, M’hammedi, se rendra à Beni Ouaraïn, rapporte Meziane, il est violemment refoulé. Autour du Palais, et avec la complicité de l’Istiqlal et des notables du MP, commençait à se tisser une thèse diabolisant les Rifains. Le coup de grâce sera apporté par Oufkir, à l’issue d’une escarmouche avec les maquisards. Cinq têtes décapités sont rapportées comme preuve au roi pour le convaincre une bonne fois pour toutes de la nécessité de réagir. "Ce fut un subterfuge. Oufkir lui-même les avait tués", rectifiera Meziane dans une interview accordée au soir de sa vie, en 1995. Peu importe. Sur le coup, le roi envoie une commission sur place présidée par son chef de cabinet, Abderrahman Angay, qui conclut que "les Rifains sont en intifada et ont tdes velleités de sécession". Les événements se précipitent, alors. Des messages radio en trois langues sont diffusés pour sommer les Rifains de se rendre aux autorités. La presse de l’Istiqlal, rapporte Steve Hughes, alors reporter de la BBC, "demande que ces dissidents soient écrasés". Le prince héritier Moulay Hassan se rend sur place, installe son état-major à Tétouan, tient lui-même la mitraillette et à la tête de 28.000 hommes ordonne à Oufkir d’abattre tous les "dissidents". Avec des armes qui provenaient du port de Badis (en Espagne !) les irréductibles, de la tribu de Beni Ouriaghel en particulier, emmenés par Ameziane jusqu’en janvier 1959, ont résisté aux côtés d’Al Hoceima, de Beni Boufrah et de l’aéroport d’Imzouren (il y en avait un à l’époque !). Bilan, plus de 3000 Rifains exterminés, non sans résistance, d’ailleurs. Le jeune Ameziane se sauve en Allemagne, après 23 jours de fuite à travers les montagnes. Et son oncle se réfugie à Malaga.

- Les raisons du drame


Derrière cette tuerie que les Rifains ne sont pas près d’oublier, surtout que l’État les a longtemps abandonnés depuis, il y a plusieurs quiproquos. Le premier concerne la main invisible d’Abdelkrim. Le lien est à vrai dire idéologique. Dans une interview accordée au Caire, en décembre 1958, l’émir en exil trouvait cela normal que "le Rif soit à la tête des insurgés contre la politique clientéliste, la division inégale entre le Maroc espagnol et français, et le chauvinisme partisan". Son fils faisait partie de la délégation reçue au Palais. Et ses lettres envoyées, dans l’ordre à Abdellah Ibrahim et Abderrahim Bouabid, réitérait ce qu’Ameziane disait aux autorités : "Débarrassez le Maroc des nouveaux colons". Mais dans sa propagande, le Palais jouait un double jeu. Il était circonspect quant aux armes pouvant provenir d'Égypte. Mais, il ne voulait pas créditer les rebelles d’une thèse idéologique. Dans son rapport, Angay insistait sur le fait que "seules 2 personnes" à Al Hoceima se revendiquent d’Abdelkrim. "Il voulait les faire passer pour de vulgaires maquisards et ne pas leur accorder une légitimité qui les élèverait au rang d’Abdelkrim, mal aimé mais respecté", explique Aârab. D’où la thèse, mise en avant dans les médias officiels de l’époque, "d’une siba qu’il est tout à fait légitime de mater". Au fond, explique l’historien Taïeb Boutbouqalt, "ce qu’ils ont de commun avec Abdelkrim, c’est une sorte de fierté, mais aussi une frilosité du fait d’être aux avant-postes du Maroc". Deuxième quiproquo, les Rifains ont été pris pour une cinquième colonne… "On leur prêtait à tort des velléités sécessionnistes. En vérité, il s’agissait de patriotes que les Espagnols ont essayé de manipuler sans résultat", précise le spécialiste du Rif, Abdelmajid Benjelloun. L’exemple le plus patent qu’il évoque est celui d’Abdelkrim (encore lui) avec lequel les Espagnols voulaient négocier, en 1955, une passation de pouvoir, sans y parvenir. Mehdi Bennouna n’exclut pas, pour sa part, que les Mokhazni, autrefois sous la coupe espagnole, qui ont rejoint les rangs des rebelles, aient pu jouer un rôle trouble. Autre quiproquo, les rifains seraient les seuls insurgés de l’époque. Faux. Outre les exactions à Casablanca et la révolte de Ben Miloudi à Khémisset, il y avait le gouverneur du Tafilalet, Addi Ou Bihi, mais aussi l’homme du Makhzen, Lahcen Youssi, parti de Sefrou, et que l’on a cru être, à tort, le meneur de la révolte du Rif. "Chacun, écrit Hughes, s’est comporté comme un baron féodal local, acceptant de faire acte d’allégeance au sultan comme guide spirituel, mais refusant de traiter avec les autorités fiscales et administratives". Finalement, le Makhzen a-t-il eu raison de rappeler tout ce beau monde à l’ordre ? Peut-être bien, dans l’absolu. Mais à qui a profité le crime ? À des intermédiaires, comme Aherdane, devenu ministre de la Défense, après le Rif. Au Palais, qui a su affaiblir l’Istiqlal sans juger ses inspecteurs mis en cause. Mais certainement pas aux populations, encore moins à la démocratie locale et à la diversité culturelle, à la base des revendications des rebelles. Parce que si c’était le cas, cet homme d’Imzouren ne se sentirait pas aujourd’hui encore comme "un citoyen de seconde zone".



Source : TelQuel online

28 avril 2004 21:39
N
28 avril 2004 22:36
Je crois que tu as oublié de citer une chose essentielle, la raison même pour laquelle les rifins ont subit la colère royale qui d'ailleurs été compréhensive et utile et soutenue par les différents partis politique.
Le rif par son leader Abdelkarim al khatabi qui venait juste de gagner sa petite guerre en catalane (contre des civiles et dont il a massacré des dizaines de milliers en majorité des femmes et des bébés) et qui a reçu le bâton d'amiral de la part du general Franco lui a donné des ailes, il voulait proclamer la république démocratique du rif et se séparer ainsi du royaume du maroc. Chose inacceptable par les marocains et contre la constitution du maroc.
Personnellement je regrette la mort des rifins engagés dans leur lutte pour l'indépendance de leur république du rif, mais je me réjouis que le royaume du maroc reste indivisible comme le prévoit la constitution du maroc.



Message edité (28-04-04 22:38)
D
28 avril 2004 22:45
eye popping smiley eye popping smiley eye popping smiley eye popping smiley wowwwwwwwww toi tu lis telquel?!

Pour ceux qui seront intéressés, je vous conseille ce magazine marocain que j'affectionne enormément!

[www.telquel-online.com]


Dina

~®§§][b][color=red]Un arbre sans racines est un arbre mort.[/color][/b][§§®~
m
29 avril 2004 09:38
salam nabil


tu as dit "Je crois que tu as oublié de citer une chose essentielle, la raison même pour laquelle les rifins ont subit la colère royale qui d'ailleurs été compréhensive et utile et soutenue par les différents partis politique."


ah bon il y'avait des partis politiques au maroc
ou 'est ce que t'as appris l'histoire de abdelkarim elkhattabi(pour parler de lui de la sorte) ,au maroc ?
s
29 avril 2004 11:09
Bonjour nabil,
Tu as écrit :
"Le rif par son leader Abdelkarim al khatabi qui venait juste de gagner sa petite guerre en catalane (contre des civiles et dont il a massacré des dizaines de milliers en majorité des femmes et des bébés) et qui a reçu le bâton d'amiral de la part du general Franco lui a donné des ailes, .."

Quelles sont tes sources d'information ? Abdelkrim n'a jamais fait partie de
l'armée espagnole . Je crois que tu fais confusion entre Abdelkrim et le maréchal amzyane. A mon avis tu ne connais rien à l'histoire du Rif, Quand on ne connait pas le sujet il vaut mieux s'bstenir.

Pour ton information :

Ce juriste, fils de notable, fut d’abord le premier journaliste marocain, avant de prendre les armes contre l’occupant espagnol. L’Espagne lui doit sa défaite militaire la plus cuisante : la bataille d’Anoual (juillet 1921) qui fit 15 à 20 000 victimes dans les rangs de l’armée espagnole. Pendant deux ans, il a tenu les montagnes du Rif et mis en place une véritable « république du Rif » (1921-1926) vécu comme un prélude à la libération de tout le Maroc. Un peu partout dans le monde des « révolutionnaires » ont eu les yeux tournés vers l’émir Adelkrim. Madrid est tenté d’abandonner la région aux rebelles, mais maréchal Lyautey demande son élimination. Paris craint la contagion anti-coloniale. La victoire de l’émir aurait changé le cours de l’histoire d’un pays colonisé depuis peu. La France et l’Espagne, ont dû se coaliser et aligner près de 500 000 hommes et 42 généraux (dont le général Pétain) et dix escadrilles aérienne pour en venir à bout. La France envoie l’émir vaincu à la Réunion pour un exil qui dure 21 ans. En 1946, il parvient à s’évader.
« En 1947, il rejoint Le Caire pour y diriger pendant quelques années le Bureau du Maghreb arabe, recevant dans sa résidence de Koubbeh Garden toutes sortes de personnalités avides de rencontrer cette légende vivante. Choyé par Abdel Nasser et par le Roi d'Arabie, il refuse obstinément de rentrer au Maroc tant que le dernier soldat étranger n'en est pas sorti et que l'Algérie voisine n'est pas libre. C'est en irréductible qu'il meurt en 1962 à l'âge de 80 ans et c'est de l'irréductible que l'histoire se souvient et a fait un mythe, voire un tabou encore vivace dans son pays d'origine, le Maroc. » (extrait d’un article de la Revue Quantara).

Nasser lui accorda des funérailles nationales. Au Maroc on préféra oublier celui qui incarner l’idée d’un Maroc républicain… En octobre 1999, le jeune roi Mohammed VI, lors de sa visite au nord du Maroc, a rencontré Saïd el Khattabi, le fils de l’émir Abdelkrim. Ce geste fut très symbolique quand on sait qu’Abdelkrim aurait, par sa légende, put être un rival sérieux du Sultan du Maroc… si la France lui avait permis de retrouver le pays dont il fut chassé à jamais en 1926.



Message edité (29-04-04 11:19)
"Lorsque tu atteindras le coeur de la vie, tu trouveras la beauté en toutes choses"
i
29 avril 2004 14:51
Cher ANIR tu as tort de croire que les marocains dénigrent leur histoire et ne reconaissent pas leur héros.Si tu as l'occasion de visiter le maroc tu remarqueras que dans chaque ville il ya une école ou un lycée, une rue ou une avenue, une place ou même un hammam du nom d'abdlkrim el khattabi.Ma seul tristesse et que ce bonhomme qui a inventé la guérillas pour se battre pour l'indépendance de son pays ait pu été enterré en dehors. Pire que cela personne ne pense a rappatrier son corps pour avoir ses funérailles marocaines digne de son statut.

georges orwell
N
29 avril 2004 18:52
je n'ai jamais dis que Abdelkerim al khatabi a fait partie de l armée espagnole, mais il été mercenaire payé par le dictateur Franco, Abdelkerim a donc engagé son armée de mercenaires en catalane ce que les espagnoles appellent « los morros » il avait permission de massacrer les civiles réf : guerre civile en Espagne, des dizaines de livres espagnoles parlent de l’histoire aussi "notre ami le roi"Franco été intéressé par la terre catalane et non pas par les catalans. Abdelkerim voulait divisait le maroc pour s'emparer de sa république du rif. Il a été vaincu.
Quant aux partis politiques marocains, ils existent bien avant notre indépendance et avant la guerre civile en Espagne.
i
29 avril 2004 19:18
abdelkrim le grand qui a inventé la guerilla un mercenaire smiling smiley smiling smiley
s'il y a des régions qui peuvent nous rendre fiers c'est bien le rif avec le hrand abdelkrim
et les berberes de zenata qui ont défendu l'andalousie jusqu'au bout

abdelkrim était traducteur dans un journal espagol

son pére faisait de la résistance

pour faire pression sur son pére (abdelkrim alkhattabi) ils ont emprisonné son fils mohamed ben abdelkrim elkhattabi plus connu sous le nom de abdelkrim elkhattabi, il a sauté du mur de sa prison et s'est cassé la jambe (il boitera toute sa vie)

dans la célébre ANOUAL où l'armée portugaise a été décimée (depuis le Portugal est devenu une nation faible) le sang généreux des riffains (mais pas seulement) tous les marocains étaient de la fête et des algériens venaient passer les montagnes du rif pour se battre avec le symbole de l'indépendance du maghreb arabe

c'est plus qu'une légende puisq'il a existé

pour le briser les français se sont ligués avec les espagnols et enbauchés des aviateurs américains

lorsqu'il a été pris il a dit : venez voir je n'ai plus avec moi que des femmes et des enfants les autres sont morts sous le drapeau

exilé pendant des années il allait changer de lieu d'exil quant son bateau est passé à côté du canal de suez, il a sauté du bateau et à la nage arrivé aux berges de l'egypte libre

il n'a cessé de militer pour l'indépendance du maroc TOUT le maroc

il a refusé de revenir lorsqu'une royauté s'est installée

et c'est une frande infamie que de ne pas lui rendre son dû aprés sa mort

imad
i
29 avril 2004 19:31
ensuite le projet de abdelkarim n'a jamais été une république riffaine mais clairement dans ses écrits une base riffaine pour l'indépendance du maroc

imad
N
29 avril 2004 20:24
Est ce que Abdelkerim al khatabi à participé à la guerre civile espagnole en tant que mercenaire sur demande du général Franco ? OUI

Est ce que Abdelkerim voulait creer la république démocratique du Rif et se séparer ainsi du royaume du maroc? OUI

Est ce que Abdelkerim et son armée ont été vaincu par les forces armés royale? OUI

Quant à savoir si Abdelkerim été un héro ou pas, je n'ai jamais mis en doute son courage et sa légende.



Message edité (29-04-04 20:25)
30 avril 2004 11:37
salam , abdelkrim a été et il est tjrs un heros national qui a combattu les espagnols ds le rif ,mais il ne faut pas oublier qu il a été exilé vers l'egypte car il a voulu l independance du rif , et c'est ce que veulent la majorité des rifains , donc je trouve normal qu un roi défende son pays et matte la rébellion.



Message edité (30-04-04 11:58)
m
30 avril 2004 13:12
mehdi
tu te bases sur koi pour dire que la majorité des rifains veulent leur indépendance ?
matter la rebellion!!!!! qui nous a matté ? toi
tu connais la bataille anoual ? je suppose que non
révises ton histoire et aprés tu pourras intervenir sur ce sujet avec plus de crédibilité
s
30 avril 2004 15:11
Y a quelques uns ici, rien que le mot RIF les fait sauter.
On dirait comme si on parlait des immigrés au F.N.

Et Alors les rifains sont fiers d'avoir combatu contre les colons espagnols.
Ils ont combatu pour la dignité du peuple marocain. Malheureusement la monarchie de l'époque était du mauvais côté. Et c'est pour ça que Abdelkrim fréferait mourir à l'Exil que de rentrer au Maroc.

qui a liberé le maroc en 56? Et bien c'est encore les rifains !, vous n'avez qu'à lire les vrais livres d'histoire, vous verrez que l'armée de Liberation Nationale était basée au Rif.

On ne peut eternellement masquer la verité, avec le temps elle saute aux yeux.



Message edité (30-04-04 15:13)
"Lorsque tu atteindras le coeur de la vie, tu trouveras la beauté en toutes choses"
b
30 avril 2004 15:37
>> qui a liberé le maroc en 56? Et bien c'est encore les rifains !,

ce qui fait sauter les marocains mais alors c'est ce genre d'insultes.
le peuple marocain n'est pas la monarchie et les rifains ne sont pas les seuls a avoir combattu dans leur histoire.

si tu demandes une balance dans les propos chez les autres alors commence par toi-meme.

s
30 avril 2004 16:34
Bikhir,
Tu as écrit :
"ce qui fait sauter les marocains mais alors c'est ce genre d'insultes.
le peuple marocain n'est pas la monarchie et les rifains ne sont pas les seuls a avoir combattu dans leur histoire."

Je suis d'accord avec toi, mais il ne faut pas nous srtir à chaque fois des arguments pour d'une part dénigrer les vrais combattants et d'autre part défendre la monarchie. Si non là c'est toi qui sème la confusion.

Qu'est ce qu'on t a enseigné au Maroc ? Que le Parti de l'Istiqlal qui a combatu pour l'Indépendance. N'est ce pas ? Est ce que tu as entendu parler de Tizi Ouasli, Aknoul, Boured ? Non ! parce que l'histoire enseignée est truquée. Sache que cette région du Rif est appelé par les historiens 'Triangle de la mort" pour l'armée française. C'est Falloudja d'Irak.

Comment peut on parler d'indépendance tout en trafiquant l'histoire et en niant aux générations successives la vraie histoire. Le parti de l'Istiqlal faisait de la politique politicienne, MAIS LES VRAIS COMBATTANTS DE L'INDEPENDANCE n'étaient pas dans le palais, ils étaient sur le terrain dans les montagnes.



Message edité (30-04-04 16:39)
"Lorsque tu atteindras le coeur de la vie, tu trouveras la beauté en toutes choses"
b
30 avril 2004 16:45
c'est assez ose comme commentaire.

il y a deux version de l'histoire qui sont a rejeter: celle officielle, qu'on apprend sur les banc de l'ecole. et l'autre radicale de militants berberistes, qui veulent nous inculquer que les rifains sont le peuple elu du maroc.

abdelkrim elkhattabi tout comme d'autres heros ont ou peuvent avoir leur dark side. l'histoire ne connait pas le sacre.

arretez donc vos delires svp.

s
30 avril 2004 17:03


bikhir , tu as écrit:

" militants berberistes, qui veulent nous inculquer que les rifains sont le peuple elu du maroc"

Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit . Tu n'as qu'a relire tous les post, je n'ai jamais prononcé le mot "berbere", encore moins le peuple élu. un terme sioniste que je n'aime pas du tout. garde toi de balancer des accusations gratuites et arrête de coller des étiquettes stp.

Je suis d'abord musulman, marocain est fier de l'être autant que toi, mondialiste et j'en passe. Je ne veux pas m'enfermer dans un vocable malgré que je suis de culture berbère.

Quand on est à bout d'arguments, on accuse.

"Lorsque tu atteindras le coeur de la vie, tu trouveras la beauté en toutes choses"
b
30 avril 2004 17:10
je ne pense pas t'avoir fait dire quoi que ce soit. pour recapituler j'ai parle en general. et si tu ne cherches pas ton camp chez les berberistes, bein tant mieux.

m
30 avril 2004 17:14
Je suis Rifain et fiere de ll'etre,....au rif les gents sont pauvres mais riche d'esprit.....auc'un modian dans la rue(par fierté)dans les autres regions du bled y'a que ça ..............si notre abdelkrim avait reussi ,je ne pense pas qu'on serai içi aujourdhuit comme des immigres
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