Une vidéo devant l'UMT ou des slogans "forts" émis par des éléments radicaux de la gauche marxiste pendant qu'une partie des manifestants, surprise, s'est tue, s'interrogeant et a commencé à quitter les lieux, apporte un éclairage nouveau sur la vision de certains membres du mouvement. Les déclarations de Nadia Yassine sur bladi de son coté éclaire les tendances de la deuxième composante qu'est al 3adl ou Al Ihsan. Par ailleurs un surprenant article du Los Angeles Times sur google, témoigne de la position d'une partie du noyau dur, du mouvement, qu'il semble généraliser ? Un mouvement qui semble en voie de division du fait de la course à la prédominance des plus téméraires et des tiraillements entre les extrêmes et le centre conséquents. Un mouvement qui par ailleurs affirme qu'il poursuivra ses actions, jusqu'à satisfaction de ses revendications, mais quelles revendications : celles des extrémistes ou du centre ?
Par ailleurs trois composantes politiques dont un syndicat conteste la forme de la présentation orale des grandes lignes du projet de constitution, vient semer un grain de discorde.
Cette effervescence fébrile et recrudescence soudaine témoigne de l'absence d'un cadre précis, d'une direction, révélant les intentions réelles qui étaient jusqu'à présent non explicites. La question qui se pose est : comment réagira le peuple à cette nouvelle tendance explicite, déjà par le téléphone arabe, on m'a signalé des petits "accrochages" à Sbata et à Salé, entre les partisans du 20 et certains habitants des quartiers ?
Modifié 2 fois. Dernière modification le 07/06/11 23:12 par Abdoualhaq.
Nadia yacine depuis que l'occident lui a fermé presque toutes les portes quant elle venait faire ses propagandes dans les maisons pour tous elle s'est vu refusé tout et au vu de ces refus elle faisait ses propagandes dans les caves
Ce qui est remarquable, c'est que l'on se retrouve dans des configurations historiques passées : la France qui a osé exiler Feu Sa Majesté le Roi Mohamed V, et a tenté de placer son pantin BENARAFA, mettant le feu aux poudres, libérant la résistance, les actes contre les colons, et le soulèvement de tout le peuple. On se rappellera la position unanime de tous les partis politiques et du Peuple marocain dans son ensemble qui refusaient toute discussion sans le préalable de retour du Roi, les discussions à leurs yeux ne pouvant s'ouvrir que sous sous l'égide de Sa Majesté le Roi Mohamed V. Nous n’oublierons jamais le courage du Chahid Allal Ben Abdellah, témoignant à la fois de l'attachement à l'Islam, à l'identité, aux Institutions, à la monarchie, comme du rejet de toute ingérence étrangère. Une Bai3a par les actes à Feu Mohamed V, contre les visées coloniales, que l'on a tendance à oublier par les temps qui courent. La même problématique avait aussi opposé Hizb Al Istiqlal et Hizb Chora ce dernier étant à l'époque en faveur d'une monarchie parlementaire à l'anglaise. L'attachement au régime monarchique ne date pas d'hier et est ancré dans l'identité marocaine, comme dans la devise nationale. Le mouvement du 20, joue sur deux tableaux, d'une part la "tolérance" des institutions de son centre, d'autre part les vues de ses extrêmes (marxisto-laïco-maçonique d'expression étrangère et musulmane fondamentaliste endogène). La vision de son aile radicale rejoint par un certain coté, les mêmes visées que celles jadis de la colonisation protectrice française. Si le mouvement du 20 se fait débordé par les extrêmes, il connaitra probablement le même sort qui avait été réservé à la puissante France : la disparition de l'échiquier politique marocain au mieux, voir l'affrontement avec les traditionalistes du Maroc profond majoritaires en cas d'exaspération de ces derniers.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/06/11 12:30 par Abdoualhaq.
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