Je vais vous raconter une anecdote que j'ai vécu hier sur la route entre Casa et Oujda.
J'ai passé la journée d'hier à Casablanca. Le temps était vraiment magnifique, une journée radieuse. Ma journée terminé nous avons décidé de rentrer à Oujda (où je réside en vacances).
Nous avons pris le car (CTM pour ceux qui connaissent). A ma gauche il y avait une vielle dame (entre 65 et 70 ans). Elle était toute de blanc vétue et portait un hijab. Je pense qu'elle devait être Haja. Quand nous avons démarré de Casa, je la voyait se balancer. Elle faisait des mouvements de va et vient sur son siège. J'ai pensé un instant qu'elle ne devait pas supporter le Car. Tout à cout j'ai vu des larmes couler de son visage. Oui la dame pleurait. Elle n'arretait pas de pleurer. Elle pleurait en silence. Personne dans le bus ne l'entendait. Pendant un instant j'ai cru qu'elle était malade. Je la regardait pleurer . A sa droite, se trouvait sa fille qui tentait de la consoler, mais en vain.
J'avais peur de lui demander ce qu'elle avait (mon arabe est tres mauvais). Et la dame pleurait encore. J'ai partager sa peine car je ne savait ce qu'elle avait. C'est alors que j'ai demandé à mon cousin qui m'accompagnait de lui demander ce qu'elle avait. Elle lui a alors dit le raison de sa peine ( tout en pleurant). La vielle dame qui pleurait depuis Casa venait de perdre 3 membres de sa famille (ses enfants je suppose). Je n'ai pas put me retenir de verser moi aussi une larme devant la peine de la vielle. Je ne vous décris même pas la scène. Toute sa peine s'exprimait dans la dignité. Elle ne semblait pas vouloir qu'on la plaigne. Mon cousin pour la réconforter lui a dit :La Ila illa Lah, Mohamed Rasoussallah. Il lui a également dit : c'est à Dieu que nous appartenons et c'est vers Dieu que nous retournerons. La seule chose que j'ai fait de mon coté était de la partager sa peine et de lui acheter un bouteille d'eau fraiche (il faisait tres chaud). La vielle dame est déscendue à la gare routière de Mèknes. Elle pleurait toujours.
La morale que l'on pourrait tirer de cette histoire pourrait être la suivante:
Relativisez toujours ce qui vous arrive et remettez-vous en toujours à Allah (Souphana Outaalla).
Mashallah pour ton histoire Matrix, j'ai vraiment été touchée et peinée.
Allah Y nwalek pour ce rappel, car il y a tjs des personnes plus malheureuses que sois même c'est pourkoi on doit tjs dire el hamdoulilah pour ce que nous avons.
La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.