Le général Housni Benslimane a toujours été l'homme du sérail. Mais l'année 2005 a été le tournant de sa relation avec la monarchie. Dès l'instauration de l'IER, le patron de la gendarmerie n'a pas caché son désaccord avec cette démarche. Bras armé du régime pendant plusieurs décennies, sa mise ne cause était inéluctable. Les généraux de l'armée, et à leur tête Benslimane, refuseront toute collaboration avec l'IER. Pis, ils demanderont un ordre écrit pour la destruction du célèbre bagne, Tazmamart.
L'armée ne répondra favorablement à aucune requête de l'IER. Le juge d'instruction français chargé de l'affaire Benbarka, Patrick Ramaël, rentrera, à son tour, bredouille à Paris sans pouvoir auditionner le général Benslimane et le général à la retraite Abdelhak Kadiri. Pourtant, le magistrat français a usé de tout son poids pour l'application de la commission rogatoire. La preuve que la monarchie n'arrive toujours pas à déloger la veille garde militaire. Cette année, Benslimane est monté au créneau pour signifier son refus de toute implication de l'armée dans les dépassements qu'a connus le Maroc pendant les années de plomb. Le pouvoir devra manoeuvrer pour éviter tout affrontement avec les généraux.
P.S: Il occupe les fonctions suivantes aussi: housni bensliman chef d'etat major de gendramerie royale housni bensliman president de la FRMF housni bensliman president de la comission olympique nationale housni benslima homme d'affaire housni bensliman homme fort de la peche maritime