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Désavoué, un préfet donne sa démission
h
28 mars 2010 19:27
L'épilogue heureux de cette jeune marocaine sans papiers, Najlae Lhimer, expulsée à Rabat, puis revenue en fanfare à l'aéroport de Roissy, ne plait pas à tout le monde. A commencer par le préfet du Centre, Bernard Fragneau.
Selon le JDD, le haut-fonctionnaire de 58 ans, visiblement froissé dans cette affaire, ne veut plus exercer sa fonction à Orléans (Loiret). Il a même été jusqu'à demander à quitter son poste «au plus vite». Du jamais-vu !

L'homme à l'imposante moustache poivre et sel, un «atypique» au caractère bien trempé, dit-on parmi ses proches, n'aurait pas apprécié d'être «désavoué» par Nicolas Sarkozy. Le président de la République, manoeuvre électorale ou pas, avait demandé le retour immédiat de la jeune lycéenne sur le territoire français, le 8 mars dernier. Un véritable camouflet pour Bernard Fragneau, qui avait bataillé ferme pour que Najlae soit reconduite à la frontière. Réseau éducation sans frontières, qui soutenait la jeune lycéenne, raconte au JDD comment le préfet «leur opposait une fin de non-recevoir (...) levant les yeux au ciel, l'air particulièrement agacé».

Le 20 février, Najlae Lhimer, 19 ans, s'était rendue à la gendarmerie de Château-Renard (Loiret) pour porter plainte pour maltraitance contre son frère, mais elle avait été placée en garde à vue et immédiatement expulsée de France car elle faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français remontant au 24 novembre 2009.

Dans une lettre envoyée au ministère de l'Intérieur, le préfet, piqué au vif par le retour soudain de Najlae, a donc demandé à être relevé de ses fonctions. Du coup, du côté de la place Beauvau, c'est le malaise. Le préfet du Centre va devoir être remplacé au plus vite. Le JDD évoque la possibilité d'une nouvelle nomination dès mercredi prochain, décidée, selon les dires d'un porte-parole du ministère, «en Conseil des ministres». Quant à Bernard Fragneau, il paraît peu probable qu'il soit réaffecté ailleurs.

Jointe par le parisien.fr, la préfecture n'a pas souhaité faire de commentaire. Idem au ministère de l'Intérieur.
assalam o alykoum
a
28 mars 2010 20:14
Une fois l'émotion passée (mais pas forcément chez les sentimentalo-compassionnelsI congénitaux ni chez les militants manipulateurs et parfois provocateurs de l'opinion) ill semble bien apparaitre maintenant que cette jeune fille n'est point la fragile victime de sa parentèle que l'on a bien voulu nous faire croire... et cela sent le coup monté pour son profit, peut-être, mais sans doute pas exclusivement lorsque l'on revoit le défilement de ce storyboard et les accompagnateurs y figurant.

Toutefois son cas, comme d'autres cas de régularisation auparavant concernant des personnes en situation illégale ( sur le territoire français en l'occurrence ) pose un autre problème bien plus fondamental.

La République Française est-elle encore un Etat de droit ?
Ou relève-t'elle maintenant du fait du prince ?

Lorsque des fonctionnaires, y compris un Préfet donc le premier représentant de l'Etat dans un département français, appliquent la loi... laquelle fut votée par des parlementaires siégeant dans un Etat au régime dit démocratique et sans être sous une occupation militaire étrangère... et que le Président de la République enfreint lui-même la loi... sommes-nous encore dans un Etat de droit ?

Acceptez de réflèchir avant de vous précipiter sur votre clavier.

A bientôt...
h
28 mars 2010 20:20
enfin , tu viens te reveiller .. c'est ce qu'on essaie de te faire dire depuis un bon moment ..

il faut arreter de nous parler de votre etat de droit, de votre democratie, de vos droits de l'homme; et et de votre liberté de la presse ..

ptdr
assalam o alykoum
S
28 mars 2010 22:19
Vous remarquerez que personne ne parle du mensonge de cette fille dans le JT en France !
Etonnant non ?
Cela démontrerait que Sarko l'a eu dans l'os, lui qui dégringole de jour en jour dans les sondages.
---------------------------------------- Israel doit être jugé pour ses crimes, tôt ou tard.
m
29 mars 2010 10:01
Citation
aeiou a écrit:
Lorsque des fonctionnaires, y compris un Préfet donc le premier représentant de l'Etat dans un département français, appliquent la loi... laquelle fut votée par des parlementaires siégeant dans un Etat au régime dit démocratique et sans être sous une occupation militaire étrangère... et que le Président de la République enfreint lui-même la loi... sommes-nous encore dans un Etat de droit ?

C'est seulement maintenant que tu te poses la question??? Mieux vaut tard que jamais...

Citation
Salaheddine a écrit:
Vous remarquerez que personne ne parle du mensonge de cette fille dans le JT en France !
Etonnant non ?

Cela démontrerait que Sarko l'a eu dans l'os, lui qui dégringole de jour en jour dans les sondages.

Pas si étonnant que ça on sait très bien que Sarkosy a tous les pouvoirs sur les médias...liberté d'expression? un bien grand motAngel

En tout cas la démission du Préfet c'est une belle façon de lui dire mer** et rien que ça j'adoregrinning smiley (ok d'un point de vue financier il pouvait se le permettre mais bon il a osé montrer publiquement qu'il n'approuvait pas "Monsieur le Président"winking smiley

Concernant l'histoire en elle-même, elle était louche dès le départ, je pense qu'il y a encore pleins de détails qu'on ne connaît pasHeu
m
30 mars 2010 17:22
moi jtrouve ke cest injuste pour les centaines dautres ki nont pas eu la chance detre mediatisè mais bon,
 
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