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Carburants : L’USFP critique la MAP pour son parti pris pro-Akhannouch
g
25 juillet 2022 20:18
Le groupe socialiste s'est focalisée sur le passage à travers lequel l'agence marocaine assure qu'il existe derrière cette campagne anti-Akhennouche la main de ''milieux malveillants inconnus pour l’heure pour mener campagne contre le Chef du gouvernement ...''. Or, l'article de l'Agence MAP s'attarde sur ''dix points clés pour comprendre cette campagne tendancieuse.''
On peut être d'accord ou pas avec la position de l'agence marocaine et critiquer ou pas le fait qu'elle prenne ainsi position, sortant de cette ''objectivité factuelle'' dans laquelle, tour à tour, membres du gouvernement et militants de l'opposition ont essayé de l'enfermer au cours de son existence. Mais on ne peut oublier que depuis son existence, l'agence s'est efforcée, parfois avec brio, souvent difficilement, de rester fidèle à son crédo, légué en 1959 à son inauguration par feu SM Mohammed V, à savoir, " La nouvelle est sacrée, le commentaire est libre".
Quoi qu'il en soit, l'article de l'Agence porte sur ''10 points clés '', et en les parcourant, on ne peut que reconnaître que pas mal d'arguments, de chiffres et d'éléments sont mis en avant pour défendre la position de la MAP. Dès lors on peut s'interroger sur le bien fondé de la démarche de l'USFP de vouloir mettre en accusation l'Agence marocaine, voire de l'obliger à faire des excuses? ...
Ci-après, le texte complet de l'agence (pour autant que le lien soit actif ...).
[www.h24info.ma]
T
25 juillet 2022 21:02
En tant que simple citoyen, je m'arrêterais uniquement sur le sixième point pour revenir sur la définition de la notion de marge, comme sur celle de l'analyse d'un bilan d'une société quelconque.

Un bilan, n'est pas le reflet du grand livre ou du compte d'exploitation, mais c'est une synthèse qui inclue les éventuels investissements, comme l'impact des agios ou des différences de change dues à la fluctuation des monnaies ou l'impact des taxes.

En d'autres termes il est possible de différer les bénéfices d'un exercice sur l'autre par divers moyens qui vont du jeu sur les stocks voire les encours ou encore par le biais des immobilisations et acquisitions nouvelles.

Les grands livres, les comptes d'exploitations, les mouvements de banques ou de caisse sont incontestablement plus parlants que les bilans.

La notion de marge quant à elle fait intervenir volume, qualité, prix et à ce niveau il faut avoir une connaissance précise du marché vu la large gamme des produits pétroliers "finis" qui diffèrent entre eux en terme de densité, de qualité ou composition chimique, de prix, des origines, etc.

La Samir avait jadis un rôle de veille de l'évolution du cours international et pouvait jouer un rôle de référentiel vu la grande disparité des produits.
Ce rôle de référentiel sera de plus en plus crucial dans les années à venir du fait de la raréfaction des combustibles fossiles et de l'évolution de la demande mondiale.

Les journalistes auraient pu expliciter la structure fine des prix : prix au départ, fret, assurances, etc., au lieu de souligner uniquement les 60% de taxes.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/07/22 21:09 par Testarudo.
g
26 juillet 2022 01:45
''Les journalistes auraient pu expliciter la structure fine des prix : prix au départ, fret, assurances, etc., au lieu de souligner uniquement les 60% de taxes.''
Les journalistes de la MAP n'ont pas forcément la compétence technique (que vous semblez avoir) pour expliciter dans le détail ''la structure fine des prix'', et par ailleurs, ce n'est pas là leur souci premier, d'autres considérations, plus politiques, mais d'importance, étant au centre de leurs préoccupations.
D'autre part, je ne suis pas certain (je peux me tromper) qu'en définitive cette approche de ''la définition de la notion de marge'', qui vous paraît un peu grossière ou trop ''brute'' , et même en tenant compte qu'elle relativise et atténue la portée de ces ''60 pour cent'' pour la composante des taxes, puisse être à même de changer le poids argumentaire de cet élément informatif. Beaucoup de citoyens lambda en effet étaient loin de concevoir que la composante taxe pouvait avoir un poids aussi ''lourd'' et determinant dans la définition des prix du carburant.
Enfin, il y a le point ''4'', qui apporte un autre élément de réflexion non négligeable, en affirmant que ''Sur le marché des hydrocarbures, la compagnie Afriquia, qui est directement assimilée au Chef de gouvernement, pèse à peine 20% du marché. Le reste est partagé par Total, Shell, des compagnies étrangères et d’autres compagnies.''.
Quoiqu'il en soit, l'article de la MAP pose une problématique plus globale et plus ''urgente'', d'ordre politique, concernant cette campagne anti-Akhennouche, en portant une accusation de poids concernant les motivations réelles qui pourraient, selon les auteurs de l'article, se cacher derrière cette campagne. Le point 7 assure ainsi que ''La personnalisation de la campagne en mettant le Chef du gouvernement au cœur de la cible vise autre chose que la défense du pouvoir d’achat des citoyens. C’est une convergence entre des milieux activistes clandestins et une opposition qui n’accepte pas, à ce jour, sa défaite électorale régulière.''.
La MAP était-elle dans son rôle et sa fonction d'agence nationale en prenant position de cette manière et en sortant de sa posture traditionnelle et coutumière empreinte d' ''objectivité'' et de ''neutralité'' positive? Ou bien a-t-elle simplement, une nouvelle fois, sacrifié à l'exigence de sa devise qui lui permet de revendiquer la liberté du commentaire? ... La question, qui revient sur la table depuis des décennies, n'est sûrement pas prête à disparaître ...
Citation
Testarudo a écrit:
En tant que simple citoyen, je m'arrêterais uniquement sur le sixième point pour revenir sur la définition de la notion de marge, comme sur celle de l'analyse d'un bilan d'une société quelconque.

Un bilan, n'est pas le reflet du grand livre ou du compte d'exploitation, mais c'est une synthèse qui inclue les éventuels investissements, comme l'impact des agios ou des différences de change dues à la fluctuation des monnaies ou l'impact des taxes.

En d'autres termes il est possible de différer les bénéfices d'un exercice sur l'autre par divers moyens qui vont du jeu sur les stocks voire les encours ou encore par le biais des immobilisations et acquisitions nouvelles.

Les grands livres, les comptes d'exploitations, les mouvements de banques ou de caisse sont incontestablement plus parlants que les bilans.

La notion de marge quant à elle fait intervenir volume, qualité, prix et à ce niveau il faut avoir une connaissance précise du marché vu la large gamme des produits pétroliers "finis" qui diffèrent entre eux en terme de densité, de qualité ou composition chimique, de prix, des origines, etc.

La Samir avait jadis un rôle de veille de l'évolution du cours international et pouvait jouer un rôle de référentiel vu la grande disparité des produits.
Ce rôle de référentiel sera de plus en plus crucial dans les années à venir du fait de la raréfaction des combustibles fossiles et de l'évolution de la demande mondiale.

Les journalistes auraient pu expliciter la structure fine des prix : prix au départ, fret, assurances, etc., au lieu de souligner uniquement les 60% de taxes.
T
26 juillet 2022 10:41
Les journalistes peuvent recueillir des données auprès d'experts en questionnant ne serait-ce que celle qui aurait soulevé nombre de questions relatives à la compensation des carburants.
Benkiran aurait dit que les distributeurs présentaient une simple facture.
Contrôle du tonnage effectif réceptionné et charge des navires ? Contrôle labo ? Contrôle des prix à la source et à la consommation, etc. ?

On contrôle la qualité de l'eau potable ... mais pas celle des hydrocarbures ?


Shell et Total sont à la fois "extracteurs-raffineurs-distributeurs" et laissent un espace pour des distributeurs "indépendants" de quoi s'interroger sur les marges de ces multinationales ?

Question débiles :
* Pourquoi il y a absence d'une centrale d'achat des hydrocarbures étatique (qui pourrait négocier en gros) et qui revendrait aux distributeurs et détaillants les produits ?

* Pourquoi on note l'absence des compagnies pétrolières arabes et autres asiatiques : saoudienne, émiraties pouvant créer une concurrence et contribuer à la baisse des prix publics ?

La question de la marge est essentielle, car répercutée à travers le transport où les énergies thermiques (fuel lourd-ciments, briqueteries, industries céramiques, etc.), elle joue un rôle capital dans la structure des prix, voire dans le coût de nos exportations les rendant concurrentielles ou non comme dans notre croissance.

La réaction en chaîne inflationniste avec ses excès et ses dérives a de lourdes conséquences sur le pouvoir d'achat et comme toute réaction en chaîne se pose le problème de la masse critique.

Vu en terme d'ondes parcourant le tissu économique, même les petites perturbations peuvent faire entrer en battements ou "résonance" un milieu ayant une fréquence propre, voire à la limite donner lieu à l'effet papillon (théorie du chaos) dans un milieu précontraint.

L'approche politique est une tentative de noyer le poisson car le vrai problème est celui du panier de la ménagère, de l'alimentation, de la stabilité, du nécessaire équilibre entre des intérêts antagonistes : ceux des grandes compagnies et ceux du citoyen lambda.

Akhenouch doit s'atteler à trouver des solutions visant à protéger le pouvoir d'achat des citoyens.

Citation
gustavo321 a écrit:
''Les journalistes auraient pu expliciter la structure fine des prix : prix au départ, fret, assurances, etc., au lieu de souligner uniquement les 60% de taxes.''
Les journalistes de la MAP n'ont pas forcément la compétence technique (que vous semblez avoir) pour expliciter dans le détail ''la structure fine des prix'', et par ailleurs, ce n'est pas là leur souci premier, d'autres considérations, plus politiques, mais d'importance, étant au centre de leurs préoccupations.
D'autre part, je ne suis pas certain (je peux me tromper) qu'en définitive cette approche de ''la définition de la notion de marge'', qui vous paraît un peu grossière ou trop ''brute'' , et même en tenant compte qu'elle relativise et atténue la portée de ces ''60 pour cent'' pour la composante des taxes, puisse être à même de changer le poids argumentaire de cet élément informatif. Beaucoup de citoyens lambda en effet étaient loin de concevoir que la composante taxe pouvait avoir un poids aussi ''lourd'' et determinant dans la définition des prix du carburant.
Enfin, il y a le point ''4'', qui apporte un autre élément de réflexion non négligeable, en affirmant que ''Sur le marché des hydrocarbures, la compagnie Afriquia, qui est directement assimilée au Chef de gouvernement, pèse à peine 20% du marché. Le reste est partagé par Total, Shell, des compagnies étrangères et d’autres compagnies.''.
Quoiqu'il en soit, l'article de la MAP pose une problématique plus globale et plus ''urgente'', d'ordre politique, concernant cette campagne anti-Akhennouche, en portant une accusation de poids concernant les motivations réelles qui pourraient, selon les auteurs de l'article, se cacher derrière cette campagne. Le point 7 assure ainsi que ''La personnalisation de la campagne en mettant le Chef du gouvernement au cœur de la cible vise autre chose que la défense du pouvoir d’achat des citoyens. C’est une convergence entre des milieux activistes clandestins et une opposition qui n’accepte pas, à ce jour, sa défaite électorale régulière.''.
La MAP était-elle dans son rôle et sa fonction d'agence nationale en prenant position de cette manière et en sortant de sa posture traditionnelle et coutumière empreinte d' ''objectivité'' et de ''neutralité'' positive? Ou bien a-t-elle simplement, une nouvelle fois, sacrifié à l'exigence de sa devise qui lui permet de revendiquer la liberté du commentaire? ... La question, qui revient sur la table depuis des décennies, n'est sûrement pas prête à disparaître ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/07/22 10:51 par Testarudo.
T
26 juillet 2022 14:01
Bien des questions se posent, sur les actions envisagées par le gouvernement, si l'on se réfère à l'histoire :
* Au lendemain de l'indépendance, jusqu'aux années 70, les déplacements des véhicules publics militaires étaient reportés sur un carnet de bord indiquant missions, kilométrages, quantité de carburant, etc. La notion de véhicule de service uniquement réservé à l'accomplissement de tâches administratives et non personnelles avait tout son sens.

* En France, après le choc pétrolier, les français ont eu droit à une campagne médiatique à la dénomination "enfantine" dite "anti-gaspi".

Quelles sont les mesures prises pour réduire la consommation des hydrocarbures destinées à augmenter l'efficacité d'un rendement "utile" à l'instar de la campagne actuelle pour la préservation des ressources hydriques en temps de sécheresse ?

En ces temps dits de la promotion du développement durable et de l'optimisation de l'efficacité énergétique comment encadrer l'usage et les consommations des véhicules publics ?

Certains soulèvent la question de la réduction de la flotte au strict nécessaire, un youtubeur s'est même prononcé en faveur de véhicules standards en lieu et place de ceux haut de gamme qui seraient, quant à eux, réservés aux hauts fonctionnaires et non a de simples élus locaux.

Bref, s'adapter à la crise, à l'augmentation des cours, au lieu de la subir de plein fouet.
g
26 juillet 2022 15:44
''L'approche politique est une tentative de noyer le poisson car le vrai problème est celui du panier de la ménagère, de l'alimentation, de la stabilité, du nécessaire équilibre entre des intérêts antagonistes : ceux des grandes compagnies et ceux du citoyen lambda.''

Ces ''vrais problèmes'' (et je suis d'accord qu'ils sont centraux) que sont le panier de la ménagère, la stabilité ou encore le ''nécessaire équilibre entre des intérêts antagonistes : ceux des grandes compagnies et ceux du citoyen lambda'', ne relèvent-ils pas, d'abord, d'une gestion ''politique'', pour la portée sécuritaire et sociale qu'ils peuvent avoir sur la vie de la nation? Êtes-vous certain à ce point que les autorités politiques du pays, chef du gouvernement en tête, ne sont pas du tout sensibilisés à ce ''vrai problème '' que constituent ces questions (très politiques!), et ne cherchent qu'à ''noyer le poisson''? Plus concrètement, qu'est-ce qui vous fait dire avec une certaine certitude, que ''Akhenouch doit s'atteler à trouver des solutions visant à protéger le pouvoir d'achat des citoyens'', laissant ainsi entendre qu'il ne fait rien dans ce sens? Personnellement, je ne suis pas entrain de défendre le programme et les actions du gouvernement concernant le pouvoir d'achat, mais je demande à avoir sous les yeux des arguments concrets, loin de toute polémique, quand il s'agit de porter une critique aussi globale, assurée et négative sur l'action du chef du gouvernement ? ...
Citation
Testarudo a écrit:
Les journalistes peuvent recueillir des données auprès d'experts en questionnant ne serait-ce que celle qui aurait soulevé nombre de questions relatives à la compensation des carburants.
Benkiran aurait dit que les distributeurs présentaient une simple facture.
Contrôle du tonnage effectif réceptionné et charge des navires ? Contrôle labo ? Contrôle des prix à la source et à la consommation, etc. ?

On contrôle la qualité de l'eau potable ... mais pas celle des hydrocarbures ?


Shell et Total sont à la fois "extracteurs-raffineurs-distributeurs" et laissent un espace pour des distributeurs "indépendants" de quoi s'interroger sur les marges de ces multinationales ?

Question débiles :
* Pourquoi il y a absence d'une centrale d'achat des hydrocarbures étatique (qui pourrait négocier en gros) et qui revendrait aux distributeurs et détaillants les produits ?

* Pourquoi on note l'absence des compagnies pétrolières arabes et autres asiatiques : saoudienne, émiraties pouvant créer une concurrence et contribuer à la baisse des prix publics ?

La question de la marge est essentielle, car répercutée à travers le transport où les énergies thermiques (fuel lourd-ciments, briqueteries, industries céramiques, etc.), elle joue un rôle capital dans la structure des prix, voire dans le coût de nos exportations les rendant concurrentielles ou non comme dans notre croissance.

La réaction en chaîne inflationniste avec ses excès et ses dérives a de lourdes conséquences sur le pouvoir d'achat et comme toute réaction en chaîne se pose le problème de la masse critique.

Vu en terme d'ondes parcourant le tissu économique, même les petites perturbations peuvent faire entrer en battements ou "résonance" un milieu ayant une fréquence propre, voire à la limite donner lieu à l'effet papillon (théorie du chaos) dans un milieu précontraint.

L'approche politique est une tentative de noyer le poisson car le vrai problème est celui du panier de la ménagère, de l'alimentation, de la stabilité, du nécessaire équilibre entre des intérêts antagonistes : ceux des grandes compagnies et ceux du citoyen lambda.

Akhenouch doit s'atteler à trouver des solutions visant à protéger le pouvoir d'achat des citoyens.
g
26 juillet 2022 15:55
''Bref, s'adapter à la crise, à l'augmentation des cours, au lieu de la subir de plein fouet.''

J'adhère à cette démarche ...
Je pense par ailleurs, pour en avoir eu quelques échos, que le gouvernement a entrepris quelques mesures allant dans le sens d'une gestion plus '' économe '' des parcs des véhicules de l'Etat. Est-ce suffisant? ... C'est une autre question.
Je pense personnellement qu'il s'agit désormais de mettre en place une véritable politique de sensibilisation et d'éducation des populations, sur le moyen et long terme, pour amorcer de véritables changements de comportement dans notre manière de consommer, de nous déplacer, d'utiliser les appareils domestiques, etc ...
Citation
Testarudo a écrit:
Bien des questions se posent, sur les actions envisagées par le gouvernement, si l'on se réfère à l'histoire :
* Au lendemain de l'indépendance, jusqu'aux années 70, les déplacements des véhicules publics militaires étaient reportés sur un carnet de bord indiquant missions, kilométrages, quantité de carburant, etc. La notion de véhicule de service uniquement réservé à l'accomplissement de tâches administratives et non personnelles avait tout son sens.

* En France, après le choc pétrolier, les français ont eu droit à une campagne médiatique à la dénomination "enfantine" dite "anti-gaspi".

Quelles sont les mesures prises pour réduire la consommation des hydrocarbures destinées à augmenter l'efficacité d'un rendement "utile" à l'instar de la campagne actuelle pour la préservation des ressources hydriques en temps de sécheresse ?

En ces temps dits de la promotion du développement durable et de l'optimisation de l'efficacité énergétique comment encadrer l'usage et les consommations des véhicules publics ?

Certains soulèvent la question de la réduction de la flotte au strict nécessaire, un youtubeur s'est même prononcé en faveur de véhicules standards en lieu et place de ceux haut de gamme qui seraient, quant à eux, réservés aux hauts fonctionnaires et non a de simples élus locaux.

Bref, s'adapter à la crise, à l'augmentation des cours, au lieu de la subir de plein fouet.
T
26 juillet 2022 16:28
Botter en touche marginale ou extrémiste ?

Non, le gouvernement a adopté des mesures en faveur de certains groupes de revendicateurs organisés, c'est certain, pour preuve certaines subventions allouées. Des subventions jugées parfois insuffisantes si j'en crois les déclarations des éleveurs à la veille de l'Aïd, ou encore celles des routiers.

L'approche politicienne "politisante" est d'abord le fait des réseaux sociaux et en réaction de certains médias, voire de journalistes, entraînant à leur tour des réponses de certains membres de partis, il en résulte un débat biaisé, qui ne se focalise pas sur les véritables instances intangibles, incontournables qu'il faut résoudre.

Tout gouvernement à travers le monde a pour but de préserver si ce n'est améliorer le pouvoir d'achat de ses citoyens, c'est sa mission, je ne crois pas avoir dit par là ou laisser entendre que le gouvernement actuel de coalition ne fait rien.

J'ai parlé de réaction en chaîne conséquente à l'augmentation du prix de l'énergie, chacun tente de la répercuter, c'est naturel, cependant d'autres en profitent pour y ajouter un petit plus, d'autres enfin anticipent l'inflation mondiale, l'amortissement de l'impact de la crise du Covid, qui s'est accompagnée de la mise en route des planches à billets à travers le monde, pour atténuer les pertes subies par les divers secteurs d'activités.

Une petite variation de température (de prix) au sommet des Alpes et c'est des avalanches qui se déclenchent en aval, en milieu non contrôlé.

Le contrôle des prix est une tâche complexe avec le système d'imposition forfaitaire, l'existence d'un secteur informel. Cependant, il est nécessaire si l'on veut réussir a accoupler notre économie à celle du marché mondial tout en maintenant des prix compétitifs à l'export.

C'est une approche systémique dans un environnement "contraint" à la fois par des considérations internes tant que externes, qu'il est nécessaire de développer.

Pour les arguments concrets, il suffit de consulter les ménagères.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 26/07/22 16:41 par Testarudo.
 
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