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Après l'Ukraine, après Israel, les US vont-ils affronter le Vénézuella ?
1 décembre 2023 16:49
Troisième front pour les États-Unis en Amérique latine !
Il n’y aura pas d’accord pétrolier entre Biden et Maduro : l’armée vénézuélienne se prépare à envahir un territoire contesté avec la Guyane voisine.

Cette semaine déjà, le sort de l’ensemble de «l’arrière-cour étasunienne» – l’Amérique du Sud – sera décidé. Le 3 décembre aura lieu un référendum sur le statut de la région orientale du Venezuela, considérée internationalement comme faisant partie d’un autre pays.

Il s’agit d’une région frontalière appelée Essequibo. Une superficie de la taille de la Grèce, où vivent environ 200 000 personnes. Mais la principale valeur se cache en dessous : d’énormes réserves minérales, de 8 à 9000 milliards de barils de pétrole (d’une valeur de plus de 500 000 milliards de dollars aux prix actuels du marché).


Le territoire pétrolier controversé de 500 000 milliards de dollars entre
le Venezuela et la Guyane est mis en évidence par des bandes rouges

Les autorités vénézuéliennes possèdent déjà les plus grands gisements avérés d’hydrocarbures au monde. Mais jusqu’à récemment, ils ne pouvaient même pas les vendre à cause des sanctions américaines imposées par Washington en 2015-2016 au milieu de la tentative de coup d’État à Caracas.

Une situation gênante pour la Maison-Blanche
Les nouvelles concernant l’accumulation de matériel militaire et de soldats à la frontière inquiètent grandement l’administration américaine – et pas du tout en raison d’une menace pour la démocratie ou d’un conflit armé majeur. Bien qu’il n’y ait pas encore de confirmation officielle, seules des publications sur les réseaux sociaux et des vidéos individuelles montrant les mouvements des corps d’armée sont apparues. Les vidéos ne faisaient peut-être pas du tout référence au Venezuela.

La Maison-Blanche a de sérieuses raisons de s’alarmer. Dès le premier jour de son mandat, le président Joe Biden a fixé le cap de la «normalisation» des relations avec le gouvernement de Nicolas Maduro, qui sous Trump était qualifié de «dictateur» et qu’on avait en fait tenté de renverser.

En échange d’une liste de réformes démocratiques plutôt vagues, Biden voulait s’approvisionner en pétrole vénézuélien bon marché. Dans le contexte des problèmes dans les relations avec les pays arabes (en raison des bombardements israéliens dans la bande de Gaza) et des sanctions contre la Russie dans le cadre du conflit ukrainien, cette décision semblait être une bonne décision.

Mais la situation a changé. Le mandat du vieux Joe touche à sa fin et Maduro se retrouve désormais dans une position encore plus forte. Il aurait très bien pu lancer un ultimatum à Washington : un accord visant à transférer la région contestée au Venezuela, en plus de toutes les autres concessions.

Le danger d’une guerre majeure en Amérique du Sud
Si l’administration américaine ne cède pas au chantage, les problèmes liés à «l’impasse» en Ukraine et aux crimes de l’armée israélienne apparaîtront comme quelque chose de très mineur et sans importance. Car ce sera le premier conflit à grande échelle dans «l’arrière-cour» des États-Unis.

Le Parti républicain de l’opposition a déjà plaidé à plusieurs reprises pour le lancement de sa propre «opération spéciale» au Mexique afin de vaincre enfin la menace des cartels de la drogue. Mais désormais, l’accent s’est déplacé vers le sud, et y déplacer des troupes ne sera pas du tout facile.

Selon différents médias, les pays voisins du Venezuela ne souhaitent pas s’engager dans des hostilités. Si une invasion se produit, seule l’Amérique pourra s’y opposer. Mais il n’y a pratiquement aucune force ni influence pour cela. Par conséquent, sur la pierre tombale de tout le mandat présidentiel de Joe Biden, il sera possible de dessiner une carte d’un nouveau Venezuela avec une région valant 500 000 milliards de dollars – personne ne lui pardonnera une perte aussi énorme, tout «défenseur» du monde démocratique qu’il tente d’apparaître.

[rrn.media]
1 décembre 2023 19:54
Là où il y a du pétrole et du gaz qui coule, vous pouvez êtes sûr qu’il y aura aussi du sang qu’il coulera ! Avec les Yankees démoniaques, vaut mieux de ne pas avoir de richesses pour être tranquille ! Où alors, avoir les moyens de défendre vos richesses ! Et les Vénézuéliens, avec les Russes, les Chinois et les Iraniens, ils ont les moyens de virer les Yankees !
 
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