Exproprié par l’Etat de son terrain situé à proximité de l’aéroport de Tanger Ibn Battouta, Omar Oulad Lhadj, Franco-marocain vivant à Orléans et âgé aujourd’hui de 67 ans, a entamé mardi une grève de la faim. Objectif : faire parvenir son dossier aux plus hautes sphères de l’Etat et faire pression pour que justice soit rendue.
Les habitants de Tizinzou – un village situé dans la région de Midelt - sont en colère. Et pour cause, ils sont menacés d’expropriation pour l’achèvement de la construction d’un barrage. Depuis 6 ans, ils ne cessent de manifester leur mécontentement.
De nombreux propriétaires vont être touchés par le chantier de la ligne LGV entre Tanger et Casablanca. A Bouskoura, certains voudraient voir le dessin de la ligne modifié plutôt que de perdre leur maison.
Deux frères auraient dû obtenir une indemnisation de 5 millions de dirhams pour avoir été expropriés de leur terrain, jouxtant la gare d'Aïn Sebaa, à Casablanca, par l'Office National des Chemins de Fer. La justice marocaine s'est prononcée en leur faveur mais ils attendent toujours, 4 ans après, l'execution du jugement. Ils vont demander la saisie conservatoire de la Mamounia, l'un des plus beaux palaces du Maroc, pour pousser l'ONCF