Après l’indépendance du Maroc, le royaume appelait à l’annexion de la Mauritanie, encore sous colonisation française, dans un discours du roi Mohammed V le 25 février 1958 à M’Hamid El Ghizlane. Un discours qui évoquait clairement la subordination du pays de Chenguit, une revendication adoptée également par le parti de l’Istiqlal.
En 1862, les autorités marocaines interpelèrent deux diplomates confédérés qui s’étaient rendus à Tanger. L’opération fut diligentée par le consul américain James DeLong, qui mit en détention les deux hommes avant de les renvoyer à Boston, en violation du principe de la neutralité du Maroc.
Après les déclarations de Stéphane Séjourné, l’ambassadeur de France au Maroc aborde, sans détour, la question de la reconnaissance de la marocanité du Sahara dans le projet d’une normalisation réussie des relations politiques et diplomatiques avec Rabat.
Durant la Seconde guerre mondiale, les bataillons français constitués de soldats marocains et déployés en Italie furent autorisés à installer leurs épouses dans les camps. Loin de l’idée de maintenir la cohésion des couples en temps de guerre, l’initiative visait à prévenir des viols dans les villages italiens.